Ilha Grande → Paraty – 1 h 15 de ferry puis 2 h 15 de bus
Évidemment on est ici bien loin de la France. Pour preuve, le Brésil est rempli de Brésiliens. Qui parlent portugais. Et qui se baladent en short et en tongs tout au long de l’année (ou, pour les tribus amazoniennes, en pagne et pieds nus). Ceci étant dit, à ces quelques évidences près, la culture américano-européenne est tout de même fortement présente, et le dépaysement vient plutôt du côté de la nature. Il convient toutefois de noter quelques amusantes singularités.
Les douches sont des sortes de bouilloires électriques, d’où l’eau sort réchauffée en direct par une grosse résistance. Sans doute pas très économique, mais au moins ça ne nécessite qu’une bête arrivée d’eau froide. On trouve généralement sur l’engin un unique bouton avec trois positions : froid, tiédasse, brûlant. Désolé pour ceux qui aiment se doucher précisément à 38°C…
Les bus de ville sont équipés d’un solide tourniquet métallique à l’avant, déblocable en badgeant ou en payant directement le chauffeur. D’un, ça évite de recourir à un onéreux contrôleur, le resquillage étant compliqué. Et de deux, si un brigand a dans l’idée de dépouiller les passagers, il doit d’abord payer son trajet, comme tout le monde ! Non mais…
Avis aux gourmands : les restaurants de type buffet sont légion. Mais pas nos versions à volonté où le gaspillage et la crise de foie sont de mise. On parle ici de « buffet-kilo » : tu te sers, tu vas peser ton assiette, et tu payes en fonction (généralement entre 1 et 2 euros les 100 grammes). Évidemment il est plus judicieux de remplir son assiette de crevettes que de riz blanc…
J’ai testé aujourd’hui une laverie automatique. Très propre, très moderne. Et surtout très blindée de monde. Alors bien sûr, beaucoup de Brésiliens n’ont sans doute pas de machine à laver chez eux. Et vu le temps catastrophique depuis une semaine, certains viennent uniquement sécher leur linge, qui sinon finirait par moisir. Mais surtout cela semble être avant tout une sortie familiale comme une autre, et les gens débarquent souvent en petit groupe, histoire de papoter en faisant la queue (qui peut être passablement conséquente)…
Les Brésiliens sont de manière générale peu vêtus. Et si en prime on trouve une plage dans un rayon d’un ou deux kilomètres, les hommes se baladent simplement en short de bain et les femmes en bikini. Alors quand il fait un temps pérave ? Eh bien il suffit de se glisser dans une longue cape de pluie en plastique transparent. Ce qui donne un style assez intéressant vous en conviendrez. À poil certes, mais au sec.














la pluie est un événement heureux au Brésil ou pas en cette période ?
Globalement le Brésil n’est pas vraiment en manque d’eau (sauf dans une petite région sèche au nord-est), donc la pluie est ce qu’elle est : une empêcheuse de bronzer sur la plage. Tant pis, les Brésiliens font avec…