Buenos Aires
Et donc, Buenos Aires ?
B.A. c’est sexy. C’est grandiose. C’est déliquescent. C’est européen. C’est sud-américain. C’est gigantesque. C’est parfois intimiste. C’est embouteillé la semaine. C’est désert le samedi. Ce fût extrêmement opulent. Ça l’est toujours ponctuellement. C’est indigent aussi. C’est une ode au XIXème siècle. C’est pleinement entré dans le XXIème. C’est mélancolique. C’est résolument tourné vers l’avenir. C’est cool. C’est trépidant. C’est craignos. Ça sent la pisse. C’est coloré. C’est branché.
C’est 14 millions de porteños qui déambulent, s’agitent, klaxonnent, mangent quelques empañadas sur le pouce, prient, dansent un langoureux tango, mendient, vendent tout et n’importe quoi dans de somptueuses boutiques ou à même le trottoir, s’enflamment pour un match de football, se prélassent au soleil dans les nombreux parcs, font les poches des touristes négligents, boivent une cerveza bien fraîche en terrasse, manifestent bruyamment devant les institutions.
Ce sont les fresques et les boutiques à la mode de Palermo. Ce sont les manoirs huppés et le célèbre cimetière à l’avenant de Recoleta (Note : le fameux cimetière, dernière demeure de la grande bourgeoisie locale, et donc rempli de caveaux ouvragés, a toujours été l’une des attractions phares de la ville. Longtemps gratuite, l’entrée coûte désormais 16 euros pour les étrangers. N’étant pas fan de ce genre de racket, j’ai passé mon tour, dommage). Ce sont les perspectives rectilignes et l’élégante architecture de Microcentro. Ce sont les tours designs et les vestiges industriels de Puerto Madero. Ce sont les ruelles pavées et les antiquaires de San Telmo. Ce sont les bicoques colorées et l’ambiance coupe-gorge de La Boca.
Voilà, B.A. c’est tout ça. Plutôt plaisant non ?




















C’est vrai que dit comme ça, c’est très tentant !
Mais c’est aussi dur qu’en Inde ?
Arf nan quand même pas, l’Inde c’est un cran au-dessus de tout ! 🙂