Lisbonne → Vendas Novas – 100 km
En quittant Lisbonne, j’avais le choix entre reprendre le ferry pour traverser le Tage puis refaire le même bout de route pénible qu’il y a trois jours en direction de Setúbal ; ou alors remonter la rive nord du fleuve jusqu’à trouver un pont qui accepterait les vélos. Allez, option 2 !
J’ai donc commencé par parcourir 40 km coincé entre le Tage, une voie ferré, une ou deux autoroutes, des banlieues et des zones industrielles. Pas forcément le plus glamour, vous en conviendrez. Heureusement qu’on est samedi.
Je traverse finalement le pont. Puis le silence…
Le contraste est saisissant. J’ai pénétré à nouveau dans l’Alentejo (littéralement « au-delà du Tage »), version terre cette fois (j’ai déjà exploré la côte). C’est la plus grande région du Portugal (un poil plus que la Belgique…), et la plus rurale avec seulement 500 000 habitants (la Belgique 11,5 millions…). Vaste plaine aride, glaciale en hiver et torride en été (on commence à être déjà pas mal…), les paysages alternent entre champs de blé, vignes et subéraies (maintenant vous savez ce que c’est !). Des ruines, beaucoup, l’exode rural est passé par là. Et de temps en temps, un bourg endormi. Ici, les traditions sont encore vivaces, même si elles ont tendance à se perdre, la jeunesse ne pensant qu’à quitter ces terres oubliées par la mondialisation.
Heureusement, les cigognes, elles, reviennent en masse tous les ans, et semblent plutôt contentes de leur sort. Rares sont les hautes cheminées inoccupées.
Si il y a des cigognes, la natalité doit être élevée dans la région !!!
Bonne remarque. Pour l’instant je les ai vues chasser la grenouille, mais jamais trimballer de nouveau-nés, étrange.
Tu nous envoies une petite photo de cigogne ?
Ma meilleure pour le moment est dans l’article du 31/03… Pas si facile à prendre, souvent pas si proche. Et je guette le moment parfait avec les deux parents plus le môme ! 🙂
Oui drôle de bienvenue !
5ème régiment d’artillerie en garnison…