Kōbe → Onomichi (via Nishi-Akashi et Fukuyama) puis Onomichi ↔ Imabari – 2 h 30 de train, 1 h 30 de bus, 6 h de vélo
Il y a encore quelques jours, je n’avais jamais, ô grand jamais, entendu parler d’Onomichi. Et puis en potassant un peu plus mon guide, j’ai découvert que cette petite ville « à l’ancienne », sur les bords de la mer intérieure de Seto, était réputée pour ses rāmen, or j’aime bien les rāmen. Elle propose aussi une belle balade au milieu de vieux temples envahis par les chats, or j’aime bien les balades, les vieux temples et les chats. Enfin elle est le point de départ (ou d’arrivée, c’est selon) d’une spectaculaire route cycliste, Shimanami Kaido. Or, vous vous en doutez, j’aime bien le vélo, ou du moins j’aime bien arpenter le monde à vélo.
Shimanami Kaido propose de relier Onomichi (sur Honshū) à Imabari (sur Shikoku), via la bagatelle de six autres petites îles, reliées entre elles par de spectaculaires ponts suspendus : Mukaishima, Innoshima, Ikuchijima, Ohmishima, Hakatajima, Ohshima – je vous indique les noms non pas pour que vous les reteniez, mais parce qu’ils sonnent tous délicieusement japonais. Près de 80 km le long de superbes côtes verdoyantes, parsemées de plages de sable fin, de citronniers, de chantiers navals, et de charmants petits bleds. Quelques musées et sites touristiques à visiter, pour soulager un peu les fesses. Plus bien sûr les six ponts, qui vous font survoler ces paysages, 50 mètres au-dessus des flots. Le dernier, long de plus de 4 km, est particulièrement impressionnant.
Pas de vélo, pas d’équipement, pas de carte ? Pas de panique… On est au Japon je vous rappelle, où tout est fait pour vous faciliter la vie. Pour le vélo, il vous suffit d’en louer un dans l’une des multiples stations qui émaillent le parcours, et de le rendre quand vous en aurez marre de pédaler (pas non plus au milieu de nulle part hein…). Le casque est fourni. Bon malheureusement ce sont pour la plupart des vélos de ville, alias des petits tanks, j’ai donc opté pour une légère assistance électrique (j’assume, pas non plus venu là pour décéder à mi-parcours). Tout le long du chemin, vous trouverez évidemment toilettes, fontaines, et supérettes. Enfin il vous sera vraiment difficile de vous perdre, car une belle ligne bleue quasi-continue indique la route à suivre, pratique. Pour revenir à votre point de départ, des bus ou des ferrys réguliers (même si rien ne vous empêche de pédaler dans l’autre sens). Facile je vous dis. Prêts à tenter l’aventure ?




























Tu as fait les 80 km ou une simple partie ?
Bien sûr que j’ai fait les 80 km (d’où l’assistance électrique…) ! 🙂 Un peu mal aux fesses aujourd’hui…
Mais on n’a pas tout vu ! Il va falloir y retourner ! Tu as dû te régaler !
En vélo 🚵♀️, tu n’es allé que sur les pistes cyclables ou t’es-tu confronté à la circulation ?>⅞
Non il n’y avait des vraies pistes cyclables que pour les « rampes » d’accès aux ponts, sinon les trottoirs étaient larges (au Japon les vélos sont autorisés à rouler dessus, en donnant la priorité aux piétons), la route aussi, et la circulation peu dense, donc easy !