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Star locale

Matalascañas → Huelva – 55 km

« 1492 : Découverte de l’Amérique par Christophe Colomb ». Dire que tous les écoliers (du monde ?) connaissent date et nom par cœur… Mouah ah ah. Toujours sympa pour les millions d’Américains qui y vivaient depuis le Paléolithique. Et pour Erik le Rouge bien sûr, qui débarqua aussi là-bas à la fin du IXème siècle. Mais évidemment, pour toujours, l’Amérique sera associée à Christophe Colomb. Ça aide d’avoir un bon biographe…

Pas fute-fute d’ailleurs l’ami Cristóbal, puisqu’il était parti pour rallier les Indes, rappelons-le. On se disait à l’époque que ça devait être jouable en contournant l’Afrique (et ce sera effectivement le cas en 1498, Vasco de Gama powaaa). Cristóbal, lui, veut aller tout droit à travers l’Atlantique. Bien lui en a pris. Après trois mois de voyage, il pense arriver au Japon (la partie la plus au nord des « Indes »). En fait non, il est aux Bahamas, rien à voir. Il croise bientôt des autochtones : bim, des Indiens. Il s’étonne qu’ils ne connaissent « ni l’Etat, ni la propriété privée, ni les armes ». Une bande de babas quoi… De retour en Espagne, c’est la gloire, son nouveau titre : amiral de la mer Océane, gouverneur et vice-roi des Indes. Rien que ça… Bon je vous passe les détails, il va retourner explorer les Caraïbes, faire n’importe quoi en tant que gouverneur, et finira complètement tricard. Jusqu’à sa mort en 1506, il restera persuadé d’avoir atteint les Indes (heureusement un certain Amerigo Vespucci va corriger le tir).

Mais au fait pourquoi je vous parle de Cristóbal ? Eh bien tout simplement car je suis passé aujourd’hui par les « Sites Colombiens », trois villages non loin de Huelva. C’est depuis le port de Palos de la Frontera que les trois navires de l’expédition prirent le départ, le bled fournissant d’ailleurs la moitié de l’équipage et deux des trois capitaines. À La Rábida on trouve le monastère homonyme, où Cristóbal passa beaucoup de temps à prier avant son départ, toujours bon à prendre. Et enfin Moguer, où La Niña fût construite (les deux autres ? aucune idée). Un pèlerinage indispensable pour tous les aventuriers opportunistes en herbe.

J’en ai fini avec l’Espagne, pour le moment. Demain, le Portugal !

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