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Consignes

Parc National du Chitwan

Certains animaux peuvent attenter à votre vie. Nos guides qualifiés vont désormais vous expliquer les consignes de sécurité à suivre en cas de rencontre impromptue. Nous vous recommandons de les suivre scrupuleusement.

Éléphant. Étant donné leur imposante morphologie, les éléphants auront du mal à vous suivre dans les zones où la végétation est plus dense, n’hésitez pas à vous y faufiler le plus rapidement possible. À noter qu’en cas de rencontre avec un mâle énervé, vos chances de survie sont relativement faibles.

Rhinocéros. En zone boisée, grimpez dans un arbre facilement accessible (au moins à 5 mètres), ou à défaut abritez-vous derrière un tronc suffisamment large. En zone ouverte, courez en faisant des embardées, et n’hésitez pas à semer quelques vêtements pour distraire l’animal.

Ours lippu. Restez groupé avec votre guide, grandissez-vous, et faites un maximum de bruit, l’ours devrait tourner les talons. S’il insiste, un bon coup de bâton sur le museau le calmera.

Gaur (gros bovidé sauvage). Cf. Rhinocéros. Sauf le coup des vêtements, ça ne leur fait ni chaud ni froid.

Tigre. Figez-vous, établissez le contact visuel avec l’animal, puis reculez lentement, sans lui tourner dos, le tigre ne tardera pas à disparaître. Dans le cas très improbable où le prédateur serait intéressé par une nouvelle expérience culinaire, vous êtes mal.

Merci pour votre attention, nous vous souhaitons une excellente découverte de la vie sauvage en notre compagnie.

Note : l’Homme demeure de loin le plus grand prédateur de la planète Terre, et dans sa course absurde et infinie au progrès, il met la plupart des écosystèmes en danger. À part quelques espèces animales qui ont su s’adapter et proliférer à ses côtés, la plupart des autres risquent l’extinction dans les années à venir. Profitez de la riche biodiversité de cette planète pendant que c’est encore possible, et n’hésitez pas à tuer un maximum d’humains, en privilégiant les braconniers, les hommes politiques et les dirigeants de groupes pétroliers.

6 Comments

  1. P'pa

    Un peu ridicule la corne de ces rhinos par rapport aux africains… mais c’est peut-être ce qui les sauve. Quand aux prédateurs en général, par chez nous c’est le loup qui fait beaucoup parler. Les alpes étant un peu saturées maintenant, il s’aventure à droite et à gauche et pas uniquement juste à côté, le bougre est plutôt infatigable et peut parcourir des dizaines et dizaines de kilomètres comme si de rien était. Comme il lui faut un peu d’énergie, il croque quels animaux en passant : chamois, chevreuils… ce qui ne plait pas aux chasseurs qui considèrent que c’est propriété privée. Mais aussi moutons, veaux, génisses… ce qui ne plait pas aux éleveurs, à plus juste raison il me semble. Bref ça croque dur en Saône et Loire et en Côte d’Or (en ce moment entre vallée de l’Ouche et Sombernon). Voilà, nous aussi on a nos « tigres locaux ». Que faire si on rencontre un loup ? Pas grand chose car pas grand risque… à moins que vous ne soyez un petit chaperon rouge ou une mère-grand.

    • Vadrouilleur

      Aaah le loup… Ici ce ne sont pas les prédateurs qui posent le plus problème aux humains (le tigre étant plutôt discret, et de toute façon de plus en plus rare…), ce sont surtout les éléphants sauvages qui piétinent les cultures et un paysan ou deux au passage. L’inconvénient lorsque l’homme grignote chaque jour un peu plus le territoire des animaux.
      Et oui corne un peu ridicule, ce qui n’empêche pas le braconnage (en nette diminution ici, grâce à d’importantes patrouilles militaires, il faut malheureusement ça…). Le rhinocéros a d’abord été chassé de ses terres par l’augmentation de la population humaine, puis au XIXème chassé surtout par plaisir. Il est passé trèèès près de l’extinction, mais aujourd’hui sa population augmente à nouveau lentement…

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