Irun → San Sebastian → Madrid
Une aventure à vélo qui commence par du train, quelle idée ? En terme de carbone ce n’est pas déconnant pourtant… Et puis le train est peu ou prou le seul transport terrestre à accepter sans rechigner de me trimballer avec mon vélo.
En France, beaucoup de TGV possèdent désormais un espace vélo. Et tous les TER. Non le problème chez les Gaulois réfractaires ce sont plus les grèves évidemment. Après je préfère de loin une bonne grève que l’apathie d’un peuple résigné. Même si ça implique de changer une première fois mes billets, puis une deuxième, de négocier une place vélo avec les contrôleurs, et bien sûr de serrer les fesses pendant tout le trajet (car potentiellement tout peut arriver à tout moment, et faire dérailler la mécanique bien huilée de mes correspondances).
En Espagne, ce ne sont que les trains dits « Media Distancia » (vous voulez vraiment la traduction ?) qui acceptent à leur bord des bicyclettes non démontées (la mienne en l’occurrence). Des trains pas spécialement véloces, et qui ont tendance à s’arrêter à tout bout de champ. 8h30 pour faire Irun – Madrid. Puis 8h pour faire Madrid – Séville (dimanche). Evidemment cela reste plus rapide qu’en pédalant. Quoique, avec un bon entraînement…
A noter que je devais initialement aller en train jusqu’à Algesiras, histoire de faire un petit coucou à l’Angleterre voisine (oui oui, Gibraltar bien sûr) puis descendre directement à Tarifa. Sauf que non. Travaux hivernaux sur la moitié des lignes espagnoles il semblerait. Du moins la moitié de celles qui m’intéressaient. Résultat des courses : je débarque à Cadix (lundi), j’enfourche enfin le vélo, et je mets cap à l’est pour commencer. On n’est plus à quelques kilomètres près !
