Madrid
Surtout mes panards en l’occurrence. Les kilomètres à pied, ça use certes les souliers, mais surtout ce qu’il y a dedans. En plein rodage quoi. On le sait, les premiers jours du voyageur ne sont pas toujours une sinécure. Du moins pour un quasi-quadra sédentaire. Il faut faire redémarrer la machine. Allez, l’affaire d’une semaine, on n’en parle plus !
Madrid alors ? Il y a sans doute plein de façons d’apprécier la capitale espagnole. Je me contente de l’approche touristique classique : longues balades le nez en l’air, pauses culturelles, pauses churros, essais culinaires en soirée.
Au niveau des pauses culturelles, la ville sait y faire. Trois musées de classe mondiale : Prado pour l’art classique ; Reina Sofia pour l’art moderne – pas vu en l’occurrence, choix cornélien, Thyssen-Bornemisza pour une séduisante combinaison des deux. Un palais royal. Toujours la classe d’avoir un palais royal sous le coude. Construit par un Bourbon en plus, petit air de famille forcément. Deux grands poumons verts, remplis de joggeurs et de peluches géantes. Plein de très belles places, dont la célèbre Plaza Mayor, qui aura vu passer en son temps de nombreux spectacles : procès, exécutions et corridas (exécution traditionnelle de taureaux… Aaah la tradition…). Et puis évidemment toute une palanquée d’églises.
Deux institutions madrilènes manquées, ce sera pour la prochaine : le pèlerinage hebdomadaire à Saint-Barnabé, le temple le plus sacré du ballon rond (Saint-Barnabé ? Mais siii, vous savez, Santiago-Bernabéu ! Ok j’ai conscience d’avoir perdu sans doute une bonne moitié de mes lecteurs) ; et bien sûr la fiesta, ce n’est pas un mythe, Madrid nunca duerme. Enfin si, le matin. Assez étonnant d’arpenter seul les rues à 10 heures du matin, et de devoir jouer des coudes dans la foule à 10 heures du soir.
Bon mais voilà : je suis quand même là pour pédaler un peu. Alors deux jours, c’est bien. L’échauffement. Je continue ma migration vers le sud !

Pour Saint Barnabé, la traduction espagnole m’a rapidement éclairé, mais tu avais perdu Francine. Y a du monde dans les peluches si je comprends bien…
Pour les peluches, je ne sais pas. Des robots ?
De quoi me donner d’aller visite mon neveu et de découvrir ces lieux !
Excellente idée !