Quatre ans plus tard

Angers → Paris → Bordeaux → Hendaye → Irun

Il y a quatre ans on n’avait jamais entendu parler de Wuhan. Ni de Bakhmout. On ne s’était jamais mis de coton-tige dans le nez (du moins pas volontairement). On ne savait pas que Vlad avait un petit air de famille avec Voldemort. On savait vaguement à quoi ressemblait un pangolin (remarque, ça n’a pas trop changé…). On chantait God save the Queen. La France était championne du monde de foot. Manu était prézident (oui ça a changé, maintenant c’est Manu 2, le retour). Et je pensais partir à la retraite à 62 ans.

Et aussi il y a quatre ans, je prenais la route depuis Toulouse, direction Athènes, puis Amsterdam. Suite à quoi je m’étais dit « plus jamais sur une selle ».

Et puis…

Et puis le temps passe, et nous oublions bien volontiers toutes les douleurs et épreuves passées, pour n’en garder que l’essentiel : c’était quand même ‘achement bien.

Alors nouveau départ. Jamais facile. Toujours différent. Je laisse cette fois derrière moi une femme et un travail que j’aime (pour une fois !) (le « pour une fois » c’était pour le travail, précisons quand même) (nan nan mais je préfère préciser, après ça jase tout ça…).

Pourquoi je fais ça ? Ah oui tiens bonne question. Pas comme si j’avais une quelconque réponse cependant.

Où vais-je ? Où le vent me portera bien sûr. A Cadix pour commencer. Je vous rappelle à tout hasard le titre de ce blog : Vadrouilles. Et la définition du Larousse : « promenades, balades, le plus souvent sans but. » CQFD.

Dans quel état j’erre ? Allez celle-là c’est cadeau…

Oui, quatre ans que je n’avais pris la plume (le clavier ?). Elle est sans doute un peu rouillée. Gageons que ça ne s’oublie pas (comme le vélo oui, effectivement). Alors cher lecteur avide, un peu d’indulgence et de patience.

Vous voulez de l’aventure ? Vous allez en avoir ! Vous voulez des explosions géantes, des courses-poursuites effrénées, des robots tueurs ? Euh non là du coup ce n’est pas prévu. Une bonne petite aventure pépère. Des balades, des rencontres. Des milliers d’heures sur une selle. Qui a dit maso ?