Bodrum
Encore à moitié endormi,
Le café-clope est mon ami.
Je me nimbe d’un voile délétère,
Puis je jette le mégot par terre.
Certes j’avais vu le cendrier,
Mais c’est chiant, après faut l’vider…
Un kilomètre jusqu’à la plage,
Beaucoup trop loin, je suis en nage.
Alors je sors ma vieille guimbarde,
Je mets les gaz, faut qu’ça bombarde.
J’aime asphyxier les écolos,
Qui se dandinent sur leurs vélos.
Des chips arrosées de coca,
Voilà un délicieux encas.
Je repars heureux comme un pape,
De laisser traîner mes agapes.
La poubelle croisée en chemin ?
Oui, bon, j’y songerai demain.
Regarde ce beau coin de nature,
Parfait pour toutes mes ordures.
Tiens mon vieux matelas pourri,
Trop galère la déchèterie.
Qu’importe s’il reste là mille ans,
Moi je serai mort bien avant !
Note : J’adore la Turquie, vraiment, mais c’est très compliqué d’y trouver des coins sympas non souillés par l’homme, sauf à plusieurs heures de marche de toute civilisation. Parfois un peu déprimant…
Trouvé les 5 chats. Chez nous, c’est difficile de trouver un coin sympa non souillé par le chat, pas tout à fait pareil.
Au moins c’est dégradable plus rapidement (mais plus odorant)…
Oui, c’est bien triste et sidérant également !
Le pire c’est qu’il suffit souvent de quelques malotrus pour ruiner un endroit !