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Winter is coming

Fethiye → Bodrum – 5 h dans 2 minibus bondés

Avant mon départ en mars, j’avais évidemment pris soin de sacrifier cinq poulets et deux moutons à Dhelia, la déesse de la météo. Grand bien m’en a pris, puisque depuis maintenant presque neuf mois, je n’ai pu que très occasionnellement me plaindre, et principalement du vent (tout ça à cause d’un inexplicable différend avec Éole).

La saison avançant irrémédiablement, on note que les touristes désertent (youpi), que les journées raccourcissent, mais que le soleil ne semble pas vouloir rendre les armes. Et on se moque gentiment de nos compatriotes qui ont désormais ressorti pulls et parkas des placards.

Puis vient malheureusement le moment où, malgré tous les sacrifices du monde, le Bonhomme Hiver finit par venir soudainement frapper à la porte. Du moins de ce côté-ci de la Méditerranée, évidemment si j’étais resté en Égypte ça aurait été une autre histoire.

Cela fait donc quelques jours que je jongle entre orages et grosses averses, profitant de la moindre éclaircie pour enfiler les chaussures de rando. La couette est devenue très appréciable la nuit. Les lessives ne sèchent plus que difficilement. Chats et chiens des rues se terrent piteusement sous le moindre porche. Et les locaux sont ravis de ces déluges tant attendus, l’année a été particulièrement sèche, plus de six mois qu’il n’avait pas vraiment plu ici, ce qui commence tout de même à faire long. Personnellement je me dis qu’ils n’étaient pas à une dizaine de jours près, mais bon, c’est ainsi, il va être temps de plier bagage (le 7 décembre en l’occurrence) et de regagner la Sainte Terre de France pour hiverner quelques semaines. En espérant avoir encore quelques coins de ciel bleu d’ici là histoire de profiter jusqu’au bout des infinies merveilles de la Turquie !

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