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Eğirdir → Pamukkale – 3h45 de bus et 30 min de dolmuş

La petite difficulté du voyage au long cours, c’est qu’il faut planifier au fil de l’eau chaque nouvelle étape. La chouette contrepartie, c’est que l’on peut changer ses plans à tout moment. Là par exemple, j’ai vu qu’un temps que l’on qualifiera de « pérave » était annoncé pour toute la semaine prochaine. Dommage, d’autant plus que je devais consacrer cette semaine à randonner et visiter des ruines antiques. Tiens, et si j’allais plutôt faire de la plongée dans la mer Rouge pas si lointaine ?

Simple, je descends dimanche à Antalya. Je prends un vol direct pour Sharm al-Shaykh (Égypte) en soirée. Lundi matin je suis en maillot de bain au milieu des poissons multicolores. Dimanche suivant retour à Antalya. Ce qui devrait me laisser encore pile le temps pour visiter tout ce que je voulais en Turquie, sachant que je rentre a casa le 7 décembre.

Et là vous allez me dire : « Attends, tu vas dans une station balnéaire égyptienne en coup de vent sans même prendre le temps de visiter la « vraie » Égypte, les pyramides, Louxor, tout ça ?! Scandale ! » Ah ah, rassurez-vous, je ne pars pas vraiment en Égypte, je pars faire de la plongée, rien à voir. Le pays des Pharaons, je vais y vadrouiller en janvier. Or la mer Rouge en janvier, c’est tout moisi. Et partir plus longuement maintenant m’empêcherait de profiter de plein d’autres beaux spots en Turquie. Donc certes ce n’est pas très économique, mais avec cette solution je peux avoir le beurre ET l’argent du beurre…

Et là vous allez aussi me dire : « Ouais mais et ton bilan carbone ? Après plus de 6 mois à vélo, tu fiches tout en l’air !!! » Certes.