Eğirdir
Sur les berges du lac d’Eğirdir,
Il n’est plus besoin de courir,
Prenant un repos mérité,
Le temps ici s’est arrêté.
Les yeux rivés sur l’horizon,
Le chant des oiseaux pour tout son,
On cause, on fume, on se prélasse,
On oublie juste le temps qui passe.
Un chat fait la sieste au soleil,
Rien ne perturbe son sommeil,
Un autre chasse les feuilles d’automne,
S’amuse un temps, puis abandonne.
Une petite troupe de canards,
Accourt dans un bref tintamarre,
Une vieille, avec un grand sourire,
Prend tout son temps pour les nourrir.
Au bord de l’eau quelques ados,
Discutent gaiment et font les beaux,
Découvrent les joies de l’amour
A minima le temps d’un jour.
Quand le muezzin entonne l’appel,
C’est pour les fidèles le rappel,
Que tout de même cinq fois par jour,
Le temps taquin reprend son cours.
Moi, à la terrasse d’un café,
Observateur invétéré,
Humant, regardant, écoutant,
Privilégié d’avoir le temps.
Le privilège de prendre son temps…
Plus terre à terre, je ne savais pas qu’on mangeait du cat steak
Oui c’est plutôt bon marché… Pas très goûteux ceci dit…
Ah ! Il y avait longtemps que tu ne nous avais pas fait de poème, le lieu doit être particulièrement bucolique !
Il se prête bien à la poésie oui ! :p