Menu Fermer

Un dernier pays pour la route

Playa del Carmen → La Havane (via Cancún et Panamá City) – 1 h de bus, 2 h 15 puis 2 h 30 de vol

Cette fois-ci, je quitte pour de bon le Mexique. Naïvement, en regardant une carte, et voyant que Cancún, le plus gros aéroport de la région, se trouvait juste en face de Cuba, j’imaginais que cela devait être facile de trouver un vol direct reliant La Havane. Eh bien non. Enfin si, il en existe un unique, d’à peine une heure, mais hors-de-prix et avec des horaires catastrophiques. Cela s’avère nettement plus économique de passer par le Panamá ou les États-Unis, toute la logique de l’aviation moderne. Je me retrouve donc à voler cinq heures, plus trois heures d’escales à Panamá City. C’est ainsi. Pas vraiment comme si je manquais de temps non plus.

Direction Cuba donc. Une destination à la fois culte et intrigante. Car même si le pays s’ouvre (très) progressivement au reste de la Terre, on reste sur l’un des derniers bastions fièrement communiste de la planète, sous sévère embargo étasunien depuis des décennies. En somme, un pays vraiment différent dans un monde de plus en plus globalisé. Inutile d’y chercher un McDalle ou un Starbeurk.

Un peu plus de quatre semaines pour explorer cette ultime destination de la saison 3, avant un retour au bercail mi-août. Balade en solo pour commencer, mais je suis ensuite rejoint par deux compadres de longue date, qui ont réussi à se dégager une dizaine de jours dans leurs agendas de quadras surbookés. Très cool.

Mine de rien, Cuba c’est grand (plus de 1 000 km d’est en ouest). Et les transports ne sont pas des plus efficaces (quand il y en a). L’idée : atterrir à La Havane (plutôt à l’ouest), gagner directement Santiago tout à l’est (une vingtaine d’heures de bus…), et revenir tranquillement vers la capitale pour accueillir mes visiteurs. Puis avec eux, rester dans les environs (enfin à 3-4 h de transport tout de même), où il y a plein de choses à voir. Allez, on s’installe confortablement, un cigare dans une main, un verre de rhum dans l’autre. Cuba, me voilà !

4 Comments

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *