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Abécédaire danois

Odense → Jyllinge – 95 km (plus 50 km en train pour cause de pont interdit aux vélos !)

Anglais : couramment parlé semble-t-il par l’ensemble de la population. Plutôt pratique.

Billet de train : plus de guichets, à acheter en borne ou au 7/11 local. La solution pour en finir avec les heures de queue à la SNCF ? Ceci dit, où irait-on se plaindre ?

Casquette de capitaine : l’accessoire de mode indispensable pour tout(e) jeune Danois(e) qui se respecte. Étonnant.

Drapeau national : accroché fièrement à son mât devant bon nombre de maisons. Pas réservé aux fachos donc. Ou alors il y a beaucoup de fachos.

Eau : omniprésente dans les paysages. Nettement moins dans les verres.

Forêts : superbes, mais pas si fréquentes, priorité aux champs et aux villes !

Horaires : pour tout ce qui se visite, 10h – 16h, allez 17h grand max. Peu pratique en ce qui me concerne. Pour tout ce qui se vend, 8h – 22h (les grandes surfaces du moins, mais aussi certains commerces de ville). Légère différence de traitement…

Kartoffel : la patate se retrouve dans tous les plats. Et les champs de patates dans tous les paysages.

Météo : changeante. En cinq jours, j’ai tout eu, sauf de la neige.

Pistes cyclables : omniprésentes en agglomération et sur les bords des routes principales. Pas nécessaires sur les petites routes vu le trafic trèèès limité.

Relief : peu élevé ne signifie pas plat pour autant. J’enchaîne depuis plusieurs jours des montées-descentes dignes des hauts-plateaux espagnols.

Salutations : « Hej ! » (se prononce « Aïe ! ») à tout bout de champ, surtout entre cyclistes. Un des rares mots de danois que je maîtrise.

Vente à la sauvette : nombreux stands de bord de route, où l’on vend tout et n’importe quoi. Présence ou non d’un vendeur. Si non, laissez l’argent dans la boîte. Personne ne songe à embarquer les boîtes semble-t-il…

Week-end : si durant la semaine le Danois est plutôt sage, le vendredi soir est propice à tous les excès. On commence tôt, on vomit tôt par conséquent.

Note : aujourd’hui sans aucun doute la pire étape depuis le début de mes vadrouilles. Pluie pénétrante toute la journée, paysages pas incroyables le long de routes très passantes, et surtout trois galères techniques : un tendeur qui explose et vient s’emmêler dans la roue, heureusement plus de peur que de mal pour ma fidèle monture ; une crevaison (seulement la deuxième depuis mars), sympa sous la flotte, heureusement j’ai toujours une chambre à air de secours ; une deuxième crevaison dans la foulée, puisqu’en fait la première était due à un fin morceau de silex tranchant incrusté dans le pneu, que je n’avais pas détecté donc. Heureusement j’ai aussi des rustines… Voilà, parfois c’est ça le voyage ! Le tout étant de songer à la bonne douche à l’arrivée et au pantagruélique repas dans la foulée.

2 Comments

  1. P'pa

    Une crevaisons à vélo ce n’est pas drôle. On est content, on repart… et une deuxième. On est maudit ! Foutu silex ! Heureusement la pluie était là pour rendre ça moins désagréable. On compatit.

    • Vadrouilleur

      Pas grave, quand je passe une journée un peu pénible, je sais que la suivante sera exceptionnelle ! Et puis j’ai gardé le silex en souvenir.

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