Santa Elena
Contexte : La forêt de nuages de Monteverde sera l’un des moments forts de votre visite au Costa Rica. Accompagnés de nos guides naturalistes aux yeux affûtés, parfaitement à l’aise avec votre langue, partez à la découverte de cet étonnant écosystème, qui abrite notamment plusieurs centaines d’espèces d’oiseaux, et vous aurez peut-être la chance d’apercevoir le mythique quetzal !
Hier, à l’office du tourisme de Santa Elena : « Bonjour, je voudrais des informations sur les bus publics permettant de rejoindre la réserve de Monteverde s’il-vous-plaît ! » < Note de l’auteur : l’entrée de la réserve se situe à environ 5 kilomètres de Santa Elena > « Malheureusement il n’y a pas de bus, mais nous proposons des navettes privées pour ce trajet, à seulement 8 $ l’aller-retour. » « Ok, 8 $ les 10 kilomètres, je crois que je vais marcher finalement… » « Je vous déconseille néanmoins d’y aller monsieur, car la réserve est complète ! » « Euh complète, comment complète ? » « Eh bien oui, il n’y a plus de places disponibles pour demain ! » « Ah, ok, et après-demain ? » « Pareil. » « Et après-après-demain ? » « Pareil. Mais il reste de la place pour dans 4 jours ! » « Ok, et si je prends une visite guidée ? » « Ah bah là ça change tout… » Marrant ça dis donc, ça me rappelle quelque chose !
Alors je ne peux bien sûr m’en prendre qu’à moi-même, je n’avais qu’à anticiper, je suis trop habitué à prévoir au fil de l’eau dans des pays moins touristiques. Et j’ai une fois de plus bêtement fait confiance à mon guide (pré-COVID), qui indique qu’il y a bien une jauge, mais qu’il est néanmoins possible d’acheter ses billets sur place, sur le principe du premier arrivé, premier servi. Sauf que désormais tout se fait en ligne… Alors ? Eh bien alors tant pis, je n’irai pas visiter la réserve de Monteverde, pas envie de payer encore 50 balles pour une balade en forêt, pas comme si j’étais en manque depuis deux ans. Et en prime, il y a tout un tas d’autres réserves dans le coin, certes moins connues, mais probablement aussi belles, et avec moins de monde. Non mais…
Il jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus – à visiter le Costa Rica à l’arrache – voire à visiter le Costa Rica tout court.

















