Manuel Antonio → Santa Elena (Monteverde) – 15 min de bus, puis 3 h, puis 2 h 30
La péninsule de Nicoya, au nord-ouest du Costa Rica, est connue pour être l’une des cinq « zones bleues » officielles du monde, à savoir une région qui compte un nombre exceptionnellement élevé de centenaires, sachant qu’en terme d’espérance de vie le pays est déjà globalement pas mal. Selon la science, la longévité c’est 30% de génétique et 70% d’hygiène de vie. Pour ce qui est de cette dernière, à Nicoya on trouve une population rurale éduquée, active, vivant au contact de la nature mais avec un accès à des soins de qualité, s’alimentant sainement, et insérée dans un dense tissu social. Voilà, vous connaissez la recette…
La plupart des églises costariciennes ont leur façade orientée à l’ouest, avec donc des fidèles qui prient en direction du chœur, plein est. Et qu’est-ce qu’on trouve à l’est ? Jérusalem bien sûr (enfin légèrement au nord-est pour être précis) ! À noter que les mosquées sont orientées peu ou prou dans la même direction : La Mecque, Jérusalem, vu la distance ça ne fait pas une grosse différence…
Il y a encore 10 ans, les rues n’avaient pas de noms à San José, et encore moins de numéros. Les adresses se donnaient avec des indications : « depuis l’église de Santa Ana, 100 m à l’ouest, 300 m au sud ». Il y avait un petit côté chasse au trésor fort sympathique. Cette époque est désormais révolue, car si les particuliers y trouvaient globalement leur compte, les services postaux étaient de plus en plus en galère, et de nombreux courriers et colis s’égaraient. Dommage.
Parmi les près de 1 000 espèces d’oiseaux vivant au Costa Rica, le pays s’est choisi comme emblème le Yigüirro, un oiseau plutôt commun, au plumage modeste, que l’on retrouve un peu partout dans le pays. Sa particularité : un chant puissant et mélodieux, qui se fait entendre à l’approche de la saison des pluies, vitale pour les agriculteurs (il n’y a globalement que deux saisons ici, sèche et humide). Un bel hommage à la simplicité des Ticos et à leur proximité avec la nature.
Les Costaricains sont amateurs de bon café, tout comme nous sommes amateurs de bon vin. Il est donc naturel de trouver ici des catadores, des goûteurs de café professionnels. À noter que bien souvent la dégustation se fait avec le noir breuvage froid, car s’il est de bonne qualité, il est censé être tout aussi goûtu froid que chaud. L’histoire ne dit pas s’ils crachent ou non.
La Isla del Coco est une petite île située dans le Pacifique, à plus de 500 km des côtes du Costa Rica. À part quelques chercheurs résidents, l’île est inhabitée, c’est une réserve absolue de biodiversité, avec un fort taux d’endémisme. Bref, un vrai petit paradis aussi bien sur terre que dans l’eau. Cerise sur le gâteau : elle abrite des dinosaures ! Du moins fictifs. Car elle est aussi a priori la fameuse Isla Nublar de Jurassic Park. Classe.
Voilà. C’était vraiment très intéressant.






Notre coq aussi chante fort, est-ce pour ça qu’on l’a choisi comme emblème ?
Ouais mais lui il chante beaucoup trop souvent ! Il dérange même les Parisiens sur l’île de Ré !