Asunción → Santiago → Lima → Quito → Santa Cruz (Galápagos) – 34 h de voyage porte à porte, dont quasi 12 h de vol, 2 h de bus, une traversée en ferry, pas mal de marche, et beaucoup d’attente
Voilà, j’ai donc terminé ma petite exploration du « cœur » de l’Amérique du Sud, six grosses semaines entre le nord de l’Argentine, l’Uruguay, le sud du Brésil et le Paraguay. L’Amérique atlantique en somme, celle des plages, des plaines et des grands fleuves. Des bonnes et des moins bonnes surprises, des chouettes rencontres, quelques galères, et la découverte de l’une des plus extraordinaires merveilles naturelles du monde, les chutes d’Iguazu. Il est temps désormais d’aller refaire un tour du côté de l’Amérique pacifique, de l’autre côté des Andes. C’est ce coin que j’avais principalement exploré il y a dix ans, mais en m’arrêtant au nord du Pérou. Eh bien, pourquoi ne pas reprendre en Équateur tiens ? La suite logique. Oh mais que vois-je, quitte à être en Équateur, on pourrait même faire un saut aux mythiques Galápagos non ? Histoire d’être vraiment au milieu du Pacifique…
Sur une carte, ça n’avait pas l’air si loin pourtant. Mais dans la pratique, c’est nettement plus long d’aller d’Asunción aux Galápagos que de Paris à… bah à peu près n’importe où en fait, même un Paris-Tahiti c’est moins long ! Il faut dire que contrairement à l’Europe, l’Amérique du Sud est loin d’être sillonnée en permanence par des milliers d’avions, et si les vols régionaux ou internationaux moyen-courriers sont relativement fréquents, il est beaucoup plus compliqué de traverser le continent d’une traite. À plus forte raison lorsqu’on part d’un aéroport riquiqui pour terminer sa course dans un aéroport de poche.
Quatre vols donc pour lier le Paraguay aux célèbres îles immortalisées par Darwin. En payant nettement plus cher, j’aurais pu le faire en trois, mais après tout quand on doit déjà enchaîner trois décollages-atterrissages, on peut bien s’en enquiller un de plus. Une journée et demi de voyage (avec juste une petite heure de sommeil) ! Mais bon, le jeu en vaut la chandelle (je pense). Et puis pour la peine, je resterai deux semaines sur place, na ! En plus c’était l’occasion de refaire un petit coucou au Chili et au Pérou, injustement négligés durant ce voyage. Même si là j’avoue, je ne souhaite présentement rien faire d’autre que prendre une bonne douche et dormir. Les tortues géantes attendront.
Rien à voir avec tes photos et ton voyage, mais quelques personnalités politiques tirent à balles réelles sur l’ADEME. Est-ce que cette agence va encore exister à ton retour ? Parait que ça coûte un pognon de dingue !
Oui le président de l’ADEME est un peu obligé de monter au créneau pour défendre le bouzin face à la droite qui ne rêve que d’arrêter tout financement de la transition écologique, un truc de bobos gauchistes. Pour l’anecdote, l’ADEME a eu droit cette année à un gros audit de l’Inspection Générale des Finances, qui n’a strictement rien trouvé à redire à la gestion de l’ADEME, et a même préconisé (une grande première) de recruter pour faire face à la charge de travail…
Fantastique.
Tu vas te régaler.
Oh que oui !