Posadas → Encarnación – 10 min de train
J’enchaîne les traversées de frontières. À nouveau, je n’ai eu qu’un pont à traverser, ici par-dessus le puissant Paraná. La petite particularité : pour changer j’ai pris un train, vestige d’une époque révolue où le chemin de fer était présent un peu partout en Amérique du Sud. Un coup de douane pour quitter l’Argentine, à peine 10 minutes dans un wagon, et un coup de douane pour rentrer au Paraguay. Facile.
Deuxième passage en Argentine après 2014-2015 donc. Et comme il y a tout juste 10 ans, j’ai visité le pays en deux fois, un coup en décembre (2014 : El Calafate, El Chaltén, Bariloche ; 2024 : Buenos Aires), puis un coup en janvier (2015 : Salta ; 2025 : Puerto Iguazu, San Ignacio, Posadas). Amusant ! Maintenant, si l’on regarde sur une carte, on se rend compte que tous ces points sont dispatchés sur la périphérie du vaste pays, et que l’intérieur reste vierge. Pour cause : il n’y a de toute façon pas grand-chose entre la Cordillère et l’Atlantique, à part quelques vastes estancias et Córdoba, une grande ville un peu au milieu de nulle part.
Bon mais la question principale demeure : si en préambule j’avais précisé que je n’avais pas spécialement accroché lors de ma première visite du pays, qu’en est-il cette fois-ci ? Eh bieeen… nettement plus ! Pourquoi ? Allez savoir. J’ai adoré déambuler dans les quartiers aux ambiances bien particulières de Buenos Aires, première étape sud-américaine (et c’est toujours un peu particulier les premières étapes). Je me suis pâmé devant les chutes d’Iguazu. Et malgré la chaleur un peu écrasante, j’ai bien apprécié l’ambiance gentiment nonchalante de cette province tropicale de Misiones, très différente du reste du pays. J’ai globalement rencontré plein de gens sympathiques et bavards, malgré ma difficulté à comprendre ce satané accent argentin (et puis qu’est-ce qu’ils parlent vite !). Réalistes sur les difficultés que traverse leur pays, mais moins désemparés qu’il y a 10 ans (du moins j’ai eu cette impression). Bon j’imagine qu’ils ont fini par s’habituer à avoir des prix qui doublent tous les ans, et qu’ils s’en sortent en convertissant tout en permanence en dollars… C’est tout de même le seul pays où lorsque tu changes des euros dans une boutique, tu obtiens plus de pesos que le taux officiel : sur le coup la boutique perd de l’argent, mais il lui suffit d’attendre quelques semaines pour en gagner. En tout cas j’ai bien fait de revenir en Argentine. Toujours donner une seconde chance, on n’est pas à l’abri de se faire une nouvelle opinion…












Tu passes allègrement le frontières !
RIP Claude ! (actualité capillotractée)
Apres le mauvais temps au Bresil c est normal d apprécier d’autant plus l’argentine 😋
Pas faux, que du bleu en Argentine, au départ et à l’arrivée, ça aide !