Menu Fermer

Dans mon pays d’Espagne (olé)

El Burgo de Osma → Soria – 60 km

Concernant la géographie espagnole, je savais que l’on se partageait les Pyrénées, que le point culminant du pays était sur l’île canarienne de Tenerife (El Teide, 3715m, grimpé à deux reprises !), que la péninsule était entourée par la Méditerranée et l’Atlantique, séparés par le Détroit de Gibraltar. Mais pour ce qui était de l’intérieur des terres, concernant un pays pratiquement aussi grand que la France, mon ignorance était nettement plus conséquente. J’imaginais surtout des champs d’oliviers… Or ne comptant pas longer la côte à part sur la première partie andalouse, il a bien fallu que je m’y intéresse, et que j’adapte mon parcours en conséquence.

La chanson aurait pourtant dû me mettre la puce à l’oreille : dans mon pays d’Espagne, ya des montagnes comme ça… Et effectivement, on a affaire à un pays très, très montagneux : c’est simple, en Europe il n’y a que la Suisse et l’Autriche qui font mieux. Près de la moitié du territoire est occupé par des massifs ! Ah oui quand même… Il n’y a guère que deux plaines en fait : au sud-ouest, le long du Guadalquivir. Ce coin-là, c’est fait. Et au nord-est, le long de l’Èbre. Ce coin-là, j’y arrive.

Au milieu, la Meseta, un vaste plateau bordé de chaînes de montagnes. Altitude moyenne : 660m. C’est important de préciser « moyenne ». Moi, naïvement : « Cool un plateau, c’est comme une plaine, mais juste un poil plus haut ». Sauf que non. Ce plateau-là est parsemé de rivières et de fleuves, qui tranchent proprement le paysage. Si vous les suivez, tout va bien. Mais c’est rarement le cas. Donc vous commencez par grimper en haut d’une colline, puis vous descendez immédiatement sur l’autre versant, jusqu’à une rivière (ou régulièrement un simple lit asséché) qui coule paisiblement au fond d’une mignonne vallée. Vous remontez alors la nouvelle colline qui démarre juste après, et ainsi de suite (un bon élan peut vous faciliter un peu la vie…). C’est globalement ce que je fais à chaque étape depuis mon retour en Espagne. Fatigant, mais pas monotone pour un sou cela dit.

Et les montagnes alors, les vraies ? Eh bien j’ai déjà franchi le Sistema Central du côté de Béjar, passant ainsi d’Estrémadure en Castille. Prochaine étape : franchir le Sistema Iberico pour passer de Castille en Aragon. Et finalement il ne me restera que les Pyrénées à traverser pour retrouver la France, olé !

2 Comments

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *