Menu Fermer

Les –stan, passionnément

Penjikent → Samarcande – 2 h avec une frontière au milieu

Je laisse déjà le Tadjikistan derrière moi pour retrouver l’Ouzbékistan, dernière ligne droite avant une pause automnale à la fin du mois. Tout comme au Kazakhstan, seulement 4 petits jours ici, histoire de se donner un bref (mais intense) aperçu.

Or cela commence à devenir une habitude dans les –stan : l’aperçu n’est absolument pas décevant. Et j’apprécie chaque jour un peu plus cette région du monde. Car je me répète, pour qui aime les voyages de type « routard », tout y est : paysages spectaculaires, sourires contagieux, culture fascinante, hospitalité légendaire, et prix dérisoires. Maîtriser le russe serait un gros plus, mais comme souvent quelques mots suffisent pour se débrouiller et faire plaisir à vos interlocuteurs.

Tiens hier par exemple, après cet incroyable trek des « 7 lacs », le propriétaire de ma guesthouse, un vieux tadjik bourru mais attachant, m’invite à boire un coup dans la soirée pour me récompenser de mes efforts. Je pars dîner comme à mon habitude, puis en rentrant, je le retrouve dans la cour, attablé avec quelques amis. Je me joins donc à eux, et me voici en train de dîner une seconde fois (ce que je n’avais pas compris, c’est qu’ici lorsqu’on picole, on mange en même temps, ce qui est plutôt avisé) et de descendre de multiples verres de vodka, malgré mes vaines tentatives de refus, poliment mais fermement ignorées. Quelques autres voyageurs viennent petit à petit nous rejoindre, et nous finissons par joyeusement trinquer à l’amitié entre les peuples et à l’hospitalité tadjike. Santé ! Bapech ! À noter que dans le coin, cela ne semble pas être contradictoire d’être musulman et amateur d’alcool fort.

Toujours est-il que la vodka russe fait plutôt mal au crâne le lendemain matin… Allez, salut Tadjikistan, à la revoyure !

2 Comments

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *