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Terre inconnue

Tachkent → Khodjent – 6 h entre transports et attente

Après deux métros, deux taxis partagés, une marshrutka, quelques kilomètres de marche, une traversée de frontière (toujours sans aucun problème), deux nouveaux tampons dans le passeport et pas mal d’attente, me voici à Khodjent, deuxième ville du Tadjikistan, 160 kilomètres au sud de Tachkent.

Lorsque j’ai effectué mes petites recherches usuelles pour trouver comment relier ces deux villes (un jeu récurrent), j’ai commencé par demander à l’accueil de ma guesthouse, ça ne mange pas de pain. J’ai eu droit à des regards plutôt étonnés. D’un, personne n’avait la moindre idée de comment procéder. Et de deux, on m’a surtout demandé : « Mais pourquoi tu veux faire ça ? ». Ce n’est somme toute pas une mauvaise question. Car de Tachkent, le plus simple pour moi aurait été de sauter dans un train direct pour Samarcande… Mais au fond, pourquoi faire simple quand on peut agréablement se compliquer la vie ?

Le Tadjikistan, c’est le pays le moins visité de la région du globe la moins touristique. C’est dire si l’on y est pépouze. Il est pourtant possible d’y effectuer l’un des plus extraordinaires road trip de montagne au monde : la route du Pamir. Sauf que qui dit road trip dit bien sûr véhicule. Soit le sien (les pieds ne comptent pas ; par contre pour les braves parmi les braves, le vélo se tente), soit pas. Le stop est envisageable, mais alors impossible de s’arrêter à volonté. Et sinon il faut passer par un tour organisé. Pas vraiment donné, et pas trop ma tasse de thé… Bref, tout ça pour dire qu’en ce qui me concerne, je n’irai pas franchir les hauts-cols du Pamir cette fois-ci.

Donc la question est encore plus légitime : pourquoi venir au Tadjikistan dans ce cas ? Eh bien déjà parce que c’est possible. Ce qui est une raison parfois suffisante je trouve. Aussi par curiosité. C’est globalement ce qui motive le plus ces vadrouilles, le fameux « yaquoiderrièrelacolline ». Et enfin histoire de me faire un dernier petit fix de montagnes qui, tout comme au Kirghizstan, recouvrent presque l’ensemble du pays. L’Ouzbékistan peut bien attendre quelques jours…

4 Comments

  1. P'pa

    Moi, je croyais que c’était le « yaquoilabasderrière ». Comme quoi quand on n’utilise pas, on oublie vite.

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