Pulau Perhentian Besar
S’il est grandement plaisant de voguer de destinations en destinations lors d’un voyage au long cours, il est parfois beaucoup plus dur de s’arracher de certains lieux. A fortiori quand ces lieux se trouvent être une chouette petite île tropicale couverte de jungle, entourée de coraux, peuplée de gens sympathiques, et où la vie ne coûte guère qu’une trentaine d’euros par jour (hébergement et nourriture). Surtout quand finalement rien ne nous impose réellement de repartir.
Mais c’est ça aussi le jeu du nomadisme, aller toujours voir ce qu’il y a derrière la colline (souvent une autre colline). Alors on part pour un dernier snorkeling trip (avec à la clé une visibilité moisie mais un incroyable groupe d’une quinzaine de massifs napoléons, très rare, plus tout un tas de requins de tailles diverses), on se boit une dernière bière les fesses dans le sable, on savoure une dernier repas dans la gargote voisine, on écrit un dernier article dans la douce fraîcheur nocturne, on se prend un dernier gros orage impromptu sur la tronche, et on se prépare psychologiquement à la longue journée de transports qui nous attend le lendemain. Tchô les Perhentians !




Et où le vent va-t-il te porter ? Suite au prochain numéro !
Penang, dernière étape en Malaisie avant de traverser le détroit !