Cameron Highlands → Pulau Perhentian Kecil – 7 h de minibus, puis 1 h de speedboat
Après la jungle d’altitude, nouvelle destination : la jungle au bord de l’eau. Évidemment ça se mérite, puisqu’il faut commencer par s’entasser pendant des heures dans un minibus plutôt inconfortable piloté par un chauffeur nerveux, avant de poireauter un moment, pour finir par s’entasser dans un speedboat plutôt inconfortable piloté par un capitaine nerveux. Oui on est désormais bien loin des transports japonais rapides et tout confort (bon on n’est pas non plus sur la même gamme de prix, loin de là). Oh là là, mais c’est qu’on ferait presque son petit bourgeois ! J’avoue, ce genre de trajet est un poil moins pénible à 20 ans qu’à 40…
Toujours est-il que me voilà sur les célèbres îles Perhentian, un petit paradis tropical de plages de sable fin, d’eau cristalline abritant coraux et poissons multicolores, et de jungle donc, qui démarre en gros là où s’arrête le sable. D’ailleurs il n’y a pas de routes sur les deux îles principales, on s’y déplace uniquement en marchant sur les quelques sentiers qui relient les diverses plages (et les bungalows qui les occupent), ou bien en bateau-taxi, de loin le transport le plus usité (marcher ? sérieusement ?). Il y a bien quelques scooters dans l’unique village de pêcheurs où je me trouve actuellement (et je change de spot demain, direction une petite plage perdue), mais cela devrait être les seuls bruits de moteurs qui viendront perturber mon séjour.
Au programme ? Eh bien sans doute quelques excursions dans la verdure bien sûr, mais c’est surtout le bleu de l’eau qui devrait principalement m’occuper. Il faut dire qu’à ce niveau-là j’ai été un peu (beaucoup) frustré au Japon. Quant à Taïwan, si les tortues étaient bien au rendez-vous (et pour le coup c’était assez incroyable), l’eau n’était pas à proprement parler cristalline. Ici on devrait pouvoir cocher tous les critères d’une carte postale idyllique, na. Avec en prime de bonnes probabilités d’apercevoir quelques petits requins, sympathiques poissons que je n’ai jamais eu la chance d’observer autrement que derrière une vitre blindée d’aquarium. Alors croisons les palmes !








Drôle de tête les éboueurs !
Pourtant ils sont forts en tri sélectif !