Kumejima
En 2017, d’intrépides plongeurs découvrent au large de la pointe sud de l’île un parc d’attractions pour raies mantas, qui viennent toute l’année y batifoler, en bande ou en solitaire. Le coin est alors rapidement devenu un incontournable pour les amateurs de plongée, d’autant plus que le site est relativement peu profond, donc accessible même pour les débutants.
On m’avait prévenu que 1/ il ne serait pas forcément possible d’aller sur ce spot, les vagues pouvant être vraiment hautes en ce moment (50% de chance), et que 2/ on n’est jamais sûr de voir quoi que ce soit lors d’une plongée (50% de chance). Comme un affût terrestre vous me direz ? Oui sauf que sur terre, le seul facteur limitant finalement, c’est votre patience. Sous l’eau, c’est votre bouteille d’oxygène qui finit par poser problème…
Alors lorsqu’on m’annonce ce matin que la mer est calme, j’exulte. Et puis j’ai prévu deux mises à l’eau histoire d’optimiser les chances. Oui sauf que les statisticiens vous le diront, deux tirages à 50%, ce n’est en aucun cas 100% de réussite… Bon inutile de faire durer le suspense (faible étant donné le titre de l’article), les mantas n’étaient pas au rendez-vous ce matin. Enfin pas au rendez-vous avec moi, car juste avant la deuxième plongée, on a croisé une palanquée qui remontait, et qui venait d’en voir trois. C’est comme ça… Passé la frustration initiale, il faut accepter que l’océan se joue parfois de nous.
Même si là, entre l’Égypte et le Japon, j’ai l’impression qu’il se f*** un peu de ma g***le ! Quand ça ne veut pas… Bon, je n’ai désormais plus qu’à trouver un spot à 100% je crois !
Heureusement que la nature ne se laisse pas capturer comme ça par les hommes… C’en est une partie de la beauté. Tu auras plus de chance la prochaine fois… peut-être.
Inch’Allah comme on dit par chez nous !