Kumejima
Maintenant que je la connais mieux, il est temps de se pencher un peu plus sur la fort sympathique île de Kumejima.
Géographie. 60 km², l’île ressemble vaguement à la Corse à l’envers, en beaucoup plus petit. 8 700 habitants répartis sur 3 bourgs et quelques villages, disséminés principalement sur le pourtour. Un relief assez peu marqué (enfin pour le Japon j’entends), a priori habituel sur ces confettis tropicaux, avec tout de même quelques collines qui dépassent les 300 m. Sur les plaines, de la canne à sucre. Sur les collines, de la jungle dense. Des côtes plutôt déchiquetées, entrecoupées de trois superbes plages de sable blanc, et une barrière de corail en plus ou moins bon état (plus les poissons qui vont avec). Île d’origine volcanique, comme tout le Japon…
Histoire. Kumejima est peuplée depuis… un bail (non je n’ai pas plus précis, désolé). Longtemps indépendante, elle finit par être intégrée au royaume de Ryukyu en 1506, puis bien sûr ensuite rattachée au Japon (oui je vous dois l’histoire détaillée de ces îles tropicales, bien différente du reste du pays).
Patrimoine naturel. On peut citer les tatamis que vous avez vu en photo l’autre jour (en fait le sommet de piliers d’andésite formés par une éruption volcanique il y a 6 millions d’année) ; quelques formations rocheuses intéressantes sur les côtes, notamment l’arche de Mifuga (les femmes peuvent venir prier dessous pour avoir des enfants, utile…) ; une vaste grotte sacrée, qui a longtemps servi de sépulture (moins classe que d’avoir sa propre tombe bien sûr) ; et surtout un incroyable banc de sable long de 7 kilomètres au large de la côte sud, incontournable pour tous les amateurs de plages (bon j’aime plutôt bien les plages, mais celle-ci ne s’atteint qu’en tour organisé plutôt chero, je passe).
Patrimoine culturel. Quelques musées si vraiment le temps est trop moisi (pas fait). Un petit aquarium tristoune (non plus). Et la bagatelle de trois ruines d’anciens châteaux : uniquement des tas de cailloux, mais avec des belles vues (2 sur 3). En bonus, une route qui donne l’impression de monter alors qu’elle descend. Bon, clairement on vient plus dans le coin pour la nature que pour la culture.
Voilà. Évidemment on n’est pas sur une île mondialement réputée, mais c’est ce qui fait justement tout le charme de l’endroit : un tourisme très (très) raisonnable, des habitants chaleureux, et du calme. J’ai visité la plupart des coins précédemment évoqués absolument seul au monde. C’est devenu rare de nos jours…
















Ta « bestiole » ressemble fort à un cloporte, petit crustacé terrestre qu’on a un peu partout chez vous (sous les pierres, sous les bois morts…). Mais ici sans doute une espèce un peu plus tropicale et japonaise plus colorée
Oui je suis d’accord, sans doute un cloporte local… Mignon en tout cas !
Un beau coin pour faire une pause 👍
Ya pire, c’est sûr…