Tavira → Faro – 40 km
C’est assez déconcertant.
Côté santé ça va. Certes les cuisses grincent un peu au démarrage, et on ne peut pas dire que mes fesses soient ravies d’être sur une selle. Mais la forme est là, je mange bien, je dors bien, tudo bem.
Côté monture ça va. Certes l’escapade à la plage du côté de Doñana ne lui a pas trop plu, et malgré plusieurs nettoyages ça couine encore un chouia. Mais je suis content des améliorations apportées par rapport au périple précédent, la bête est plus légère, plus nerveuse, les kilomètres s’enchaînent, tudo bem.
Côté matos ça va. Certes j’ai dû changer une crème solaire pas terrible, et j’ai racheté un multi-outils un peu plus gros mais nettement plus pratique (ce n’est finalement pas la place qui manque dans les sacoches). Tout le reste fonctionne au poil, sachant l’importance du moindre petit élément dans ce genre de voyage : fringues, électronique, équipements divers, tudo bem.
Côté météo ça va. Certes j’ai mangé quelques rafales de vent de face sur les premières étapes, mais c’est désormais nettement plus calme. Et je n’ai pas croisé une seule goutte de pluie depuis deux semaines, tudo bem (un peu moins bien pour la nature ceci dit…).
Côté paysages ça va. Certes on peut tomber à l’occasion sur de la culture intensive pas terrible, mais j’évolue plutôt au milieu de douces collines herbeuses, d’odorantes forêts de pins, de lagunes peuplées de milliers d’oiseaux, avec partout des fleurs multicolores dans le moindre recoin, tudo bem.
Côté villes ça va. Certes je traverse des périphéries pas toujours très glamours, mais que les noms soient connus (Cadix, Faro) ou nettement moins (Vejer de la Frontera, Tavira), le centre est toujours charmant, idéal pour une balade post-étape, tudo bem.
Côté rencontres ça va. Certes je peux tomber sur un malotru qui va hurler au téléphone jusqu’à deux heures du matin dans une chambre voisine. Mais dans leur écrasante majorité les gens sont sympathiques et avenants, tudo bem.
Mince alors, de quoi vais-je bien pouvoir me plaindre ? Déconcertant vous dis-je.
Bravo ! Savoure pleinement !
C’est bien l’idée !
Bonjour Nicolas,
Nous sommes la classe de maitresse Anne, à Bligny sur Ouche.
Nous allons suivre le Vadrouilleur Nicolas !
Notre poupée de classe, Ninette, enfile régulièrement des bottes de 7 lieues pour voyager dans différents pays.
Elle voyage seule. Peut-être allez vous la croiser ???!!!
Nous t’aimons ! (déclaration dixit des élèves !!!)
Les 21 élèves de la classe de Petits Moyens
Quel bonheur d’avoir des jeunes lecteurs passionnés, à plus forte raison lorsqu’ils sont de mon village d’enfance ! Je vais tâcher de garder un vocabulaire policé en tout cas… Je n’ai pas encore croisé Ninette, mais si je la vois je vous ferai signe ! Et j’espère que tous ces voyages vous inspireront quand vous serez grands, c’est la plus belle expérience de vie qui soit !