Menu Fermer

Contrastes

Delhi → Hong-Kong – 5 h 15 de vol

Prendre l’avion, on adhère ou pas. Mais il y a toujours un côté un peu magique à aller s’enfermer dans une boîte en fer pendant quelques heures, pour ressortir dans un endroit complètement différent. Et en l’occurrence, on fait difficilement plus différent que Katmandou et Hong-Kong.

Passage un peu obligatoire par Delhi, le Népal est plutôt mal desservi. Puis poireautage nocturne d’une dizaine d’heures avant d’embarquer dans un vol IndiGo pour Hong-Kong. Pour la petite anecdote, IndiGo c’est une success story à l’indienne qui fait rêver tous les entrepreneurs en herbe, une compagnie aérienne low-cost qui a explosé en quelques années (plus grosse commande d’A320 jamais passée), en tranchant allègrement dans tous les coûts superflus – pour l’instant ils fournissent encore des sièges (en supplément), mais c’est tout juste. Presque étonné qu’il n’y ait personne debout dans l’allée centrale… En tout cas j’arrive à l’heure, après un long vol à tenter de somnoler un peu pour récupérer d’une nuit blanche. Pas très frais forcément à l’arrivée, j’appréhende donc un peu le moment où il me faudra affronter les hordes, et négocier pendant des heures un transport pour me faire dans tous les cas escroquer.

Mais rien de tout ça ici. Des panneaux m’indiquent diligemment la vaste station de bus. Chaque véhicule, numéroté, arrive dans son emplacement dédié. Une horloge signale l’heure des prochains départs. En montant, je badge ma carte bancaire, automatiquement débitée. Les stations sont énoncées, en cantonais et en anglais, à l’écrit comme à l’oral. Une pression sur le bouton « stop » pour signaler au chauffeur que je descends au prochain arrêt, et me voici à deux minutes de mon logement pour les prochains jours. Alors certes, tout cela peut sembler normal et absolument banal, mais pour qui vient de passer trois mois en Égypte, en Inde et au Népal, on est sur du grand, grand luxe.

Toujours dans le contraste, côté climat on passe d’une douceur printanière (voire fraîcheur le soir) à une serre tropicale. Côté population, les touristes chinois sont remplacés par… des habitants chinois (plus tout de même pas mal de touristes continentaux). Et enfin côté ville, on passe de ruelles moyenâgeuses cerclées de montagnes, à des gratte-ciels à perte de vue, plus ou moins modernes (la surpopulation de la cité-état ne date pas d’hier), cerclés par la mer et des collines couvertes de jungle.

Plus qu’à aller explorer tout ça. Enfin, après une bonne nuit de sommeil…

6 Comments

    • Wilh

      et donc pas d’empreintes de Ringo Lam, Tsui Hark, John Woo, Donnie Yen, Chow Yun-Fat, Tony Leung, Maggie Cheung, Jackie Chan, Bruce Lee..? (on a fait le tour de ma mince culture sur le sujet^^)

      • Vadrouilleur

        Alors pour la moitié que je ne connais pas dans ceux que tu cites, peut-être (il me semble avoir vu Tony Leung après check Wiki). Pour l’autre moitié que je connais, pas vu, mais je n’ai au final parcouru que la moitié de l’Avenue des Stars, j’étais cuit hier après une nuit blanche… 🙂 Allez, je repars demain recenser tout ça !

Répondre à Wilh Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *