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Une capitale pour finir

Delhi

Et nous y voilà, ma dernière étape en Inde, à 2700 km au nord de mon point d’arrivée au Kerala. Un beau condensé d’Inde pour finir, une capitale tentaculaire de 26 millions d’habitants, à la fois horrible et plaisante.

Les touristes étrangers ont tendance à vite s’échapper de la métropole, pourtant celle-ci propose une étonnante diversité de sites à visiter. Dont trois sont même à l’Unesco : le Fort Rouge (qui, comme son nom l’indique, est une massive forteresse tirant sur le rouge), la Tombe de Humâyûn (qui, comme son nom l’indique, est l’imposante tombe d’Humâyûn, le deuxième empereur moghol), le Qûtb Minâr (qui, comme son nom l’indique à peu près, est un gigantesque minaret, plus tout un tas de superbes ruines autour). Ces trois monuments emblématiques ont été créés par les Moghols et par les sultans qui les ont précédés, ce qui a le don d’irriter profondément les nationalistes hindous.

Mais ce n’est que le début. En ce qui me concerne, je n’ai pas vraiment chômé, voici en gros ce que j’ai pu voir. Un moderne Temple du Lotus ne se revendiquant d’aucune religion, qui m’a permis une inspirante et vivifiante séance de méditation : 24 h par la suite de « zen attitude », pas une mauvaise chose dans une ville comme Delhi. Un nettement moins inspirant Akshardham, énorme complexe hindou tout aussi moderne et dédié au sage Bhagwan Swaminarayan (1781-1830), ayant été a priori la dernière incarnation de dieu sur terre : si le temple est propre et plutôt superbement décoré, j’ai trouvé que ça ressemblait surtout à un centre commercial de la foi, personnellement je n’y ai strictement rien ressenti, dommage. Un quartier résidentiel entier couvert de gigantesques fresques murales. Des ruines vieilles de 800 ans au milieu des hautes herbes. Un étonnant puit à degrés au milieu d’immeubles de bureaux. Des mosquées. Des temples hindous. Des temples jaïns. Des temples sikhs. Des églises. Des bazars au kilomètre. Des parcs délicieusement ombragés. Une fête foraine. De minuscules ruelles encombrées comme rarement. De gigantesques avenues encombrées comme rarement. Une artère touristique fréquentée exclusivement par des cyclo-pousse. Des rues vides (!!!). Des stands de tout et n’importe quoi. Des boutiques chics. Quelques riches. Beaucoup de pauvres. Des gens qui s’installent un peu partout pour dormir la nuit venue. Des hôtels 5 étoiles. Des racoleurs en tout genre, dont quelques inédits. Des chiens errants. Des écureuils. Beaucoup d’oiseaux. Des montagnes de déchets. Un métro efficace et fonctionnel qui m’a beaucoup aidé (la ville est très étalée).

Je crois que j’ai fait le tour. En tout cas de quoi pleinement occuper deux journées pour terminer en beauté cet incroyable périple indien.

4 Comments

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