You’ve come a long way, baby

Bergama → Istanbul – 8 h 15 de bus

Après un ultime trajet en bus qui, quoique long et particulièrement matinal, fût absolument sans histoire et incroyablement ponctuel, me voici de retour à mon point de départ. Ou du moins mon point d’arrivée à vélo. J’avais quitté Istanbul encore presque en été, 38 jours plus tard je retrouve la métropole en hiver. Pas sous la neige non plus, ne poussons pas. Mais les journées sont courtes, les arbres sont nus, les gens ont sorti les anoraks, les chats observent le monde au chaud derrière les vitrines des magasins, et les décorations de Noël illuminent les rues. Les pêcheurs du pont de Galata, eux, n’ont semble-t-il pas bougé.

Ainsi donc s’achève la saison 1 de ce voyage. Ayant déjà pleinement visité la ville (même si bien sûr il y aurait encore sans doute 1000 merveilles à découvrir), je vais pouvoir consacrer la journée de demain à faire un peu de shopping de Noël, prêt à dévaliser les magasins de loukoums. Enfin après avoir réglé un petit aléa : vous vous souvenez peut-être que j’avais laissé ici mon vélo démonté et proprement empaqueté dans un beau carton, ainsi que quelques affaires dont je n’avais pas besoin pour mon petit tour d’Anatolie. Alors rien ne manque, rassurez-vous, mais un gros dégât des eaux est passé par là. Résultat, fringues moisies et carton foutu. Bon, eh bien c’est comme ça, on va laver et rempaqueter. Puis normalement un dernier apéro avec les amis croisés à Çıralı, qui eux aussi terminent leur tour, mais en sens trigo, j’avais opté pour le sens horaire.

Enfin jeudi ma tendre bicyclette va avoir droit à son baptême de l’air, avant qu’un ultime train nous dépose à Angers, où je vais hiverner quelques semaines en bonne compagnie. Et bien sûr un nouveau départ, sans doute courant janvier. Au programme ? C’est encore un peu flou, mais l’idée est plutôt de poursuivre en direction de l’est, vers l’Asie donc. Il y a de bonnes chance pour que je laisse mes roues à la maison, le programme risque d’être plus orienté marche que pédalage. Promis, je vous tiens au courant !