Terre, eau, feu

Çıralı

On s’est réveillé avec le coq. On s’est rendormi. On s’est réveillé à nouveau avec le coq, parce qu’un coq ça chante toute la journée. On s’est levé. On a pris un super petit déjeuner. Il y avait des frites froides, c’est un peu étrange au petit déjeuner, mais pourquoi pas. On est parti marcher le long de la plage jusqu’à Olympos. La plage était superbe. Les montagnes autour étaient magnifiques. Les ruines d’Olympos un peu moins, parce qu’une grosse équipe de fouilles était sur le site, qui n’était finalement qu’un énorme chantier. On a quand même payé l’entrée plein pot, mais bon, on s’est dit que ça permettrait aux fouilles de continuer encore un peu. On a traversé la rivière. On a ignoré le panneau qui disait que ce n’était pas très raisonnable d’aller dans cette partie-là du site, parce que c’était encore la jungle. On a traversé la jungle, avec des ruines romaines recouvertes par la dense végétation. On a kiffé. On est retourné sur la plage. On s’est baigné, parce que bon, une plage ça sert un peu à ça. Et parce que c’est marrant de se baigner un 23 novembre. On est rentré se doucher, la Méditerranée c’est quand même salé. On est reparti, mais dans les montagnes cette fois. On a grimpé. On a grimpé encore un peu. On est arrivé devant les chimères, des flammes éternelles qui brûlent un gaz mystérieux s’échappant de la roche depuis plus de 2 000 ans. Les Romains avaient érigé là un temple en l’honneur d’Héphaïstos, forcément. On a fait griller des chamallows, forcément. On a attendu la nuit auprès des flammes chaleureuses. C’était incroyable. On est redescendu à la frontale. On a dîné en compagnie de cinq chats, d’un chien et d’un hérisson. On a partagé notre pitance. On est rentré. Bref, on a passé une super journée à Çıralı.