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En salle d’embarquement

Pamukkale → Sharm El-Sheikh – 30 min de dolmuş, 4 h de bus, 45 min de tram, 2 h d’avion et 10 min de taxi (ne manque que le dromadaire)

Voilà, je me retrouve à nouveau dans une salle d’embarquement, entouré d’une faune étrange se prêtant aux rituels d’aéroports. Toujours intéressant à observer ces zoos humains… La journée aura été fraîche et pluvieuse, justifiant mon improvisation de dernière minute. Normalement dans quelques heures je serai à nouveau en été, la magie du changement de latitude, Sharm El-Sheikh se trouvant à un poil plus de 1000 kilomètres d’Antalya (d’où je décolle), pratiquement plein sud. Plus si loin que ça du Tropique du Cancer !

Sentiments un peu ambivalent : excité de partir à la découverte d’un nouveau pays dont le nom fait rêver ; un peu désabusé de commencer cette découverte dans une station balnéaire moche incarnant tout ce que je déteste dans le tourisme moderne ; bavant d’anticipation à l’idée de retrouver des fonds marins magnifiques dont je suis sevré depuis 2017 ; un peu honteux de recourir à nouveau à l’avion pour un petit plaisir d’une semaine, j’ai bien assimilé l’écologie culpabilisante préconisée par nos gouvernements pour les dédouaner de ne rien faire. Allez, je pense malgré tout que comme d’habitude le positif va l’emporter haut la main !

À noter qu’histoire de ne pas perdre complètement une journée dans les transports, j’ai eu l’immense plaisir de croiser autour d’un thé un ex-collègue-pote parti vadrouiller dans le coin avec sa chère et tendre. Le monde est décidément tout petit.

4 Comments

  1. P'pa

    Sur la première photo, les fondations me semblent bien minces. Je ne sais pas si c’est bien solide tout ça…

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