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Rapport d’étape

Debrecen → Oradea – 75 km

Mine de rien j’ai fêté hier mes six mois de vadrouilles. Et j’ai franchi aujourd’hui ma 19ème frontière, m’incrustant ainsi dans 16 pays différents (Oh mais comment est-ce possible ? Il n’y a pas le compte ?! C’est juste que je suis passé 2 fois en Espagne, 2 fois en France et 2 fois en Suède, tout qui s’explique…). Le tout sans jamais montrer mon passeport, la magie de l’Europe ! 16 pays, c’était aussi le décompte final de Chroniques Européennes, avec seulement 4 en commun entre les deux périples, si ça c’est pas de l’optimisation ! Bon sauf que là je suis loin d’avoir fini (enfin qui sait…).

Niveau vélo, on est par contre un peu plus léger qu’en 2019. Il faut dire que j’ai fait une pause d’un mois en France en mai, puis presque trois semaines de backpacking en Suède-Norvège en juillet, puis… Oui ok je me la suis coulé un peu plus douce. 6500 kilomètres tout de même à la force des mollets, ça reste correct, de quoi user deux chaînes (j’ai récemment changé à Cracovie).

Et je suis donc en Roumanie ! Cool, un nouveau pays complètement inconnu qui promet de belles découvertes (Oradea par exemple, superbe). Un grand tour de Transylvanie pour commencer, j’ai fait une provision de pieux et d’ail. Puis petit saut dans la capitale, avant de rejoindre la côte de la mer Noire, qui devrait encore profiter de températures clémentes (parce que mine de rien l’été va commencer à s’éloigner). En plus de nuit il paraît qu’on voit des feux d’artifices en Crimée ou dans le delta du Danube, ça doit être chouette… Enfin je n’aurai plus qu’à longer tranquillement le rivage à travers la Bulgarie jusqu’en Turquie, pour finir à Istanbul, porte de l’Asie. Pour finir ? C’est juste que présentement je n’ai rien prévu de plus !

Mais pour le moment, il y a un petit hic : j’ai bien l’intention de rejoindre demain Cluj-Napoca en train, m’évitant ainsi trois étapes pas folichonnes. Sauf que tout à l’heure à la gare je suis tombé sur des guichetières peu amènes (marrant cet universalisme du guichetier de train ronchon), parlant exclusivement le roumain, qui m’ont dit « bicicleta, nu », que l’on pourrait traduite par « c’est mort, arrête de nous emm***er avec ton vélo, et surtout commence par apprendre à parler le roumain ». Oui c’est une langue qui permet de faire passer beaucoup de nuances en peu de mots. Sauf que sur internet j’ai cru comprendre que c’était malgré tout possible. Alors advienne que pourra, demain je fais un forcing à la gare, et si on me jette dehors, eh bien tant pis, je pédalerai !

4 Comments

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