Flåm → Bergen – 1h de bus, puis 1h de train
Suite et fin de mon « Homemade Norway in a nutshell », avec un A/R en bateau Flåm → Gudvangen → Flåm, puis un dernier petit coup de transports pour rejoindre Bergen. Le tour classique se contente fort logiquement d’un aller simple entre Flåm et Gudvangen, soit 2h de croisière. Sauf que j’avais envie de profiter un peu plus, ce n’est pas tous les jours que l’on a l’occasion de s’extasier devant ces paysages d’un autre monde.
Mais qu’est-ce donc qu’un fjord pour commencer ? Eh bien il s’agit simplement d’une vallée côtière érodée, anciennement occupée par un glacier, et qui, lorsque la glace a fondu, s’est remplie d’eau. Ok… Bon… Dit comme ça c’est assez peu représentatif de la splendeur de l’endroit. Le mieux étant peut-être de regarder les photos, puis de revenir lire l’article.
Ça y est, vous vous représentez mieux ? Ce petit tour de bateau donc… Pour commencer il est bon de préciser que j’étais sur un navire entièrement électrique. Cela signifie évidemment 0 émission (oui car malheureusement, comme tout ce que fait l’humain moderne, ces nombreuses excursions touristiques dans tous les fjords du pays génèrent une bonne dose de pollution…), mais aussi 0 bruit, et ça c’est assez magique. De Flåm, nous remontons l’Aurlandsfjord, large et majestueux, puis nous nous faufilons dans le Nærøyfjord jusqu’à Gudvangen. Ce deuxième bras de mer, long d’une vingtaine de kilomètres, est tellement étroit que l’on a parfois l’impression de pouvoir toucher chaque bord en étendant les bras (non en fait, bien évidemment). De part et d’autre, des montagnes aux parois presque verticales, couvertes de forêt (quand la pente le permet), dont les sommets atteignent les 1500 mètres. À l’occasion, sur les berges, quelques maisons colorées, ridiculement petites par rapport à ces gigantesques façades rocheuses. Et en bonus des dizaines de cascades qui dévalent librement les falaises, minces filets ou monstres rugissants. Le tout formant un spectacle très, très grandiose, photos ou texte ne lui rendant que partiellement justice. Ça valait bien un aller-retour !
Pour ne rien gâcher, temps très moyen, ce qui peut paraître paradoxal, mais ce qui a finalement maintenu la foule dans les entrailles du navire, à l’exception bien sûr d’une sortie furtive pour poser devant une cascade. Et moi, seul sur le pont, bravant les éléments, trempé mais nageant dans le bonheur et l’émerveillement.
Les trajets en bus et en train qui ont suivi, quoique eux aussi au milieu de paysages de très grande classe, m’ont paru un poil plus ternes. Au moins j’étais au sec.




Grandiose !
Oui hein ! :p (bon mais ça s’arrête là malheureusement)
Je vois que tu apprécies même la pluie c’est vraiment très beau pleins les yeux gros bisous et toujours bon voyage
C’est pas trois gouttes qui vont me décourager !!! 😉