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Adieu vélo, je t’aimais bien

Varberg → Göteborg – 85 km

Voilà, à 13 kilomètres près, le Kattegattleden c’est fait ! Oui 13 kilomètres c’est la distance qui me sépare du centre de Göteborg, la deuxième ville de Suède. Impossible de trouver plus près, car la cité accueille pour quelques jours un évènement qui draine les foules. Mais chut, je n’en dis pas plus, j’en ai profité pour m’inviter aussi à l’évènement en question (demain soir, je me dispenserai sans doute d’article) !

Aujourd’hui c’était surtout ma dernière étape à vélo avant un bon moment : la prochaine devrait être au départ de Turku, en Finlande, le 3 ou 4 août. Si mes plans ne changent pas d’ici là, j’ai tendance à improviser un peu ces derniers temps !

23 étapes à pédaler depuis que je suis reparti de Bourgogne le 7 juin (plus deux étapes majoritairement en train que je peux difficilement compter…). À rajouter aux 32 étapes portugo-espagnoles, pour un total « aller » de 55 étapes, 4 500 km, et tout de même 30 000 mètres de dénivelé (essentiellement en Espagne, il faut bien le dire). Pour la petite anecdote, cela correspond aussi peu ou prou aux chiffres de mon « aller » en 2019, entre Toulouse et Athènes. Même si là pour le coup je m’étais strictement cantonné au vélo, pas de détroits à traverser ou de passages moins intéressants. De la pluie par contre. Beaucoup. Pour ces vadrouilles 2023, j’ai été nettement plus verni, et la seule fois où j’ai terminé une étape complètement trempé c’était… eh bien hier en fait !

Le vélo va plutôt bien, il risque de râler un peu quand je vais le remiser à Stockholm. Peu d’ennuis techniques sur ces 4500 kilomètres (3 crevaisons, une vis perdue et un collier de selle changé), il faut dire aussi qu’au moindre couinement c’est nettoyage-graissage, je bichonne mon compagnon de voyage.

Pour ce qui est du cycliste, j’ai plutôt perdu mes kilos superflus et doublé la circonférence de mes cuisses, je mange et dors bien. Mais je commence malgré tout à accumuler une forme de fatigue musculaire. C’est d’ailleurs aussi un peu pour ça que j’ai accéléré mon départ pour le Nord, je sens que la tendinite est vraiment latente. Eh oui, lorsque l’on a deux fois vingt ans, on commence à devoir ménager la monture ET le cavalier !

Note : si le vélo s’arrête provisoirement, ce n’est cette fois pas le cas du blog, je devrais avoir 2-3 trucs à raconter sur la Laponie.

Note2 : première vraie petite expérience dans la célèbre forêt suédoise aujourd’hui. Alors beaucoup trop de joggeurs à mon goût sur certains passages, je ne suis pas encore bien loin de la civilisation, mais globalement les bois sont superbes. Je guette l’élan. Pas aujourd’hui.

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