Varadero
D’ultimes embrassades, un peu d’émotions dans les voix, un taxi qui démarre dans la torpeur de l’après-midi, mes deux compères à son bord. Et me voici à nouveau seul pour quelques jours, avant de prendre moi aussi la direction de l’aéroport. Modeste déménagement en attendant : j’ai quitté notre belle casa de la rue 28 pour une autre plus modeste rue 43.
Varadero se prête en effet assez bien à cette fin de séjour : ce n’est déjà plus tout à fait Cuba. Alors certes, on retrouve certains marqueurs, comme les rayonnages tristement vides des rares magasins, les portraits du Che ou de Martí, et évidemment les photogéniques antiquités roulantes au milieu de larges avenues désertes. Mais la misère semble avoir été résolument bannie de la célèbre station balnéaire, et les coupures d’électricité ne sont plus qu’un lointain souvenir. Nous nous trouvons pourtant dans la zone « locale » de Varadero, loin des gigantesques resorts remplis de retraités nord-américains. Nous partageons donc la plage principalement avec des Cubains nantis en goguette, qui, comme de juste, écoutent du reggaeton à fond les enceintes, engloutissent de larges quantités de nourriture et d’alcool, et bien sûr ne voient pas l’intérêt de jeter leurs déchets dans les multiples poubelles pourtant placées au beau milieu de la longue bande de sable. Vraisemblablement régulièrement nettoyée, car il faut bien le dire, cette plage est particulièrement paradisiaque, et coche la plupart des cases du cliché caribéen : constructions un peu en retrait, cachées derrière une barrière végétale ; quelques paillotes pour s’abriter du soleil tropical ; un sable blanc d’une grande finesse (que je risque de trimballer partout pendant quelques semaines) ; et surtout une eau turquoise d’une incroyable limpidité, délicieusement rafraîchissante. Difficile de dissimuler un large sourire de contentement en découvrant les lieux.
Le programme de ces quelques jours passés à Varadero ? Pas de gros suspense, faire trempette en a constitué l’essentiel. Déguster des langoustes aussi. Bien sûr siroter des piña colada. Acheter tout de même quelques derniers souvenirs à prix gonflés. Plus une sympathique petite session de plongée, car si le coin n’offre pas un incroyable tombant comme dans la Baie des Cochons, le récif est tout aussi beau ici (si ce n’est plus) – enfin, à une vingtaine de kilomètres d’ici du moins, et les eaux chaudes, claires et peu profondes sont absolument idéales pour mes deux compères débutants.
J’avais quelques doutes avant de venir dans cette station balnéaire. Ceux-ci sont levés. Une toute autre facette de la grande île : pas la plus typique, mais certainement pas la plus désagréable.
Profites bien alors
C’est court mais c’est bon…
Alors bons derniers jours rue 43 et dans l’eau turquoise.
Eh ben ça y est, déjà fini…
Pour cette fin de saison 3, il te fallait bien des special guests 🙂
Dommage que l’article ne couvre pas Vinales et La Havane!
Que d’impatience mon fougueux ami !
La dream team del buceo ✌🏼😎
Il aurait pu te filer le PADI direct ! 😉