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L’adieu au Pacifique (ou pas)

Mazunte

Il semblerait que cela soit désormais établi : à chaque saison de Vadrouilles, mon corps m’impose 24 h dans le dur. Turquie, Inde, et donc désormais Mexique : la journée d’hier n’a clairement pas été folichonne, et j’ai même failli m’évanouir dans la rue. Fatigue, chaleur, bactéries, un mix de tout ça, allez savoir… Mais tout va bien désormais, j’espère être tranquille jusqu’à la saison 4 ! Chance ou malchance, il a fallu que ça tombe lors de mon passage dans ce petit coin de paradis qu’est Mazunte. Chance car fondamentalement je n’avais pas prévu de faire grand-chose ici, si ce n’est me reposer entre deux baignades. Malchance car j’aurai finalement passé plus de temps à comater au frais dans ma chambre que sur la plage.

Car oui en tout cas, Mazunte est bel et bien un petit coin de paradis. La plupart des cases sont cochées : une plage de sable fin bordée de cocotiers, avec au choix quelques bars dispersés ou des zones plus sauvages ; un océan limpide (pas de sargasses dans le Pacifique, youhou!!!), à la température idéale, enchaînant de parfaits rouleaux (on n’est pas dans l’esprit snorkeling ici) ; une petite péninsule rocheuse à explorer pour un coucher de soleil inoubliable ; un peu de monde, mais pas trop, avec un agréable mix locaux-étrangers ; des nuits au calme, à part le coq des voisins (il y a de toute façon toujours un coq qui chante – ou des chiens qui aboient – à proximité de notre fenêtre en Amérique Latine, même en ville) ; pour les motivés (ce que je n’étais pas), la possibilité de quelques sorties en mer pour voir dauphins, tortues, crocos dans la mangrove, et baleines au large (en hiver seulement).

Cerise sur un gâteau déjà fort appétissant : plages et océan sont vides de plastique. Vraiment vides j’entends ! C’en est presque choquant. Je pensais initialement le phénomène limité à la petite plage non loin de chez moi. Mais nan, pour avoir fait un peu le tour des environs, je confirme : les déchets plastiques sont cantonnés au village et à la mangrove (oui tout de même, il faut bien qu’il y en ait quelque part). Je n’en connais pas la raison, sans doute un courant qui maintient le tout au large. Mais en tout cas c’est extrêmement plaisant, j’avais presque oublié que la mer pouvait occasionnellement ne pas ressembler à une gigantesque décharge.

Et c’était donc un bel adieu à la côte Pacifique, puisque je vais désormais continuer dans les terres, et à nouveau du côté des Caraïbes. Mais… Eh bien il faut dire que l’absence de sargasses et de déchets plastiques me fait un peu réfléchir. Et si j’allais plonger en Basse-Californie (au nord du Mexique) plutôt qu’à Roatan (une île au large du Honduras) comme je l’avais initialement envisagé ? Les deux sites sont censés être tout aussi magiques. Certes les tarifs ne sont pas exactement les mêmes, mais après tout, on est plutôt pas mal dans par ici ! Réflexion à venir…

8 Comments

  1. Jean-Marie Perrot

    Le p’tit déj, c’est le repas le plus précieux de la journée !!! C’est ce que disent les anciens !!!…surtout que tu ne manges que le soir !!!!
    Tes diètes, c’est pour les jeunes !

    Tu repars vers le Belize et le Guatemala ?

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