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C’est pas la taille qui compte

San Salvador

Dernier jour au Salvador, placé sous le signe de la lecture (en espagnol) à la bibliothèque nationale, véritable phare pour la phalène que je suis. Puis une ultime dégustation de pupusas, en compagnie d’un salvado-américain (ils sont nombreux) qui m’a abordé dans la rue.

Et cela illustre d’ailleurs plutôt bien ce court séjour ici : les gens et la bouffe. Si vous voulez voyager incognito, ne choisissez pas le Salvador. Du moins si vous avez une tête de gringo. Car certains locaux n’hésiteront pas à venir discuter avec vous. Il faut dire qu’à part quelques stations balnéaires (où je ne suis finalement pas allé), le tourisme est encore confidentiel, suite à des années de dictature / guerre civile / extrême violence des gangs. Et même si maintenant la plupart des problèmes appartiennent au passé, nos « exemplaires » démocraties occidentales préfèrent s’attarder sur le controversé Bukele plutôt qu’évoquer les bons côtés de ce petit pays revenu de l’enfer.

Car bons côtés il a : des (grosses) vagues pour les surfeurs, des volcans pour les randonneurs, des jolis villages pour les vadrouilleurs, de l’artisanat pour les chineurs, et même deux-trois ruines pour les amateurs de vieilles pierres. Le tout condensé sur quelques kilomètres carrés. Avec des tarifs encore très abordables (ça dépend où cela dit). Plus deux bonus conséquents : les pupusas, un vrai petit plaisir culinaire dans une région du monde qui ne fait pas la part belle à la gastronomie ; et donc des Salvadoriens extrêmement avenants et curieux des raisons qui ont poussé ces étranges gringos à venir s’aventurer dans leur petit pays… Si vous parlez un peu espagnol, préparez-vous à quelques sympathiques conversations ! Si vous ne parlez pas espagnol, vous n’avez plus qu’à prendre quelques leçons…

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