Lübeck → Kiel – 70 km
C’est une très bonne question. Car j’étais tout de même resté très vague, je me cite : « Quelques milliers de kilomètres à vélo pour se mettre en jambe. À travers l’Europe. Après ? On verra bien. »
Je peux quand même désormais détailler un peu plus ces milliers de kilomètres (surtout que j’en ai déjà parcouru plus de 3600…). Lorsque je préparais ce voyage, parmi la foultitude de possibilités qui s’offraient à moi, je m’étais dit : « Tiens, et si je passais faire coucou aux quatre extrémités de l’Europe ? Bon, je vais d’abord regarder où c’est… » Alors si vous êtes de fidèles adeptes de ce blog (ce dont je ne doute pas), vous savez donc que je suis déjà passé par les points sud et ouest de l’Europe continentale, respectivement à Tarifa (Espagne) et à Cabo da Roca (Portugal). Il faut dire que c’était un peu les deux plus faciles. Maintenant ça se corse.
Je suis actuellement en route pour le Nordkapp, tout en haut de la Norvège. Vous vous doutez de quelle extrémité il s’agit ? Sauf que c’est loin, très loin. Et que la Scandinavie c’est cher, très cher. Alors comme j’en ai désormais pris l’habitude, je vais un peu tricher. J’ai prévu de pédaler jusqu’à Copenhague, la capitale danoise, puis Stockholm, la capitale suédoise, que je devrais atteindre d’ici un petit mois. De là, cap au nord, mais sans vélo, ce sera train, puis bus, puis marche. Et bien sûr retour à Stockholm pour récupérer ma fidèle monture.
Reste l’extrémité est. Qui se trouve au milieu de la Russie. Il y a deux ans c’était tout à fait envisageable. Ça l’est beaucoup moins aujourd’hui. Alors je me suis dit que le Bosphore c’était une autre extrémité sympa. Et puis c’est l’occasion de refaire quelques bornes en vélo. Donc de Stockholm, traversée de la Baltique pour la Finlande début août, puis retraversée pour les États Baltes (Estonie, Lettonie, Lituanie, tiercé dans l’ordre). Alors cela aurait évidemment ensuite été plus court de passer par la Biélorussie et l’Ukraine. Oui mais non. Donc on contourne gentiment par la Pologne, la Slovaquie et la Hongrie, puis grande traversée de la Roumanie jusqu’aux rivages de la mer Noire, que l’on longera jusqu’en Turquie, via la Bulgarie. Et me voilà courant octobre à Istanbul, juste devant le Bosphore. Petite pause.
Après ? On verra bien.
Sinon aujourd’hui dans la capitale du Schleswig-Holstein pour le dernier jour de la Kieler Woche, la plus grande compétition de voile d’Europe, et accessoirement une grosse teuf populaire qui occupe toute la ville pendant plus d’une semaine. Bateaux en tout genre donc, mais aussi des centaines de concerts et des milliers de litres de bière, tout ce qu’il faut pour attirer chaque année quelques millions de pèlerins. Le reste du temps, la ville ne présente pas d’intérêt.



Donc on y voit un peu plus clair dans le parcours. Pour l’instant ça monte au nord, ça ne doit pas être facile. Ça ira sans doute mieux pour redescendre vers le sud. Je te déconseille effectivement Biélorussie et Ukraine, pas certain que là-bas, l’humeur soit à la balade à vélo. Pédale bien.
Je vais obliquer vers l’est de temps en temps histoire de me reposer un peu les mollets…
Ouah ce manège. Ça me rappelle celui-là : https://youtu.be/DDroYQxZ4Aw
Ah ah un peu fake, mais ce serait marrant… 🙂
Euh, il faut savoir tu es en Corse ou en Allemagne ! Désolée, elle était trop facile « Maintenant ça se corse. »
Plutôt à pied la Corse, trop galère en vélo…