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Un peu de géographie nicaraguayenne

Moyogalpa (Île d’Omotepe)

Une journée-hamac, littéralement. L’occasion d’en apprendre un peu plus sur mon nouveau pays d’accueil.

Dans l’enchaînement des nations centraméricaines, le Nicaragua est donc la troisième, bordée par le Costa Rica au sud et le Honduras au nord. C’est aussi la plus grande des sept, à peu de choses près la même taille que la Grèce… Mais seulement 7 millions d’habitants, principalement concentrés sur la côte Pacifique. Pour les amateurs de géométrie, le pays possède la forme étonnante d’un triangle peu ou prou équilatéral. Vous êtes libres de faire ce que vous voulez de cette information.

On distingue globalement deux régions principales. La zone Pacifique à l’ouest est la plus propice à l’occupation humaine, avec une plaine côtière traversée par un dense réseau fluvial, ainsi que deux grands lacs, dont celui au milieu duquel je me trouve présentement, une vraie petite mer intérieure (c’était d’ailleurs réellement une mer avant que celle-ci ne se referme). Le Nicaragua étant en plein sur une zone tectonique active, il aligne aussi une belle chaîne de volcans en bordure de cette plaine, dont une quarantaine toujours actifs. C’est un peu quitte ou double avec les volcans, d’un côté c’est souvent associé à des terres fertiles, de l’autre ça peut détruire ton village sans crier gare. D’ailleurs entre les coulées de lave et les tremblements de terre, les villes nicaraguayennes se sont rarement ennuyées… À l’est, la zone Caraïbes est vaste, mais globalement vide. Là ce n’est pas le sous-sol qui pose problème, plutôt la météo : pluies diluviennes, ouragans et cyclones sont régulièrement au programme. En toute logique, il vaut donc mieux prendre le risque d’affronter un volcan qui se réveille une fois tous les siècles, que de se taper un petit ouragan chaque mois de septembre… À noter tout de même la présence de quelques îles paradisiaques dans la mer des Caraïbes, mais leur difficulté d’accès a tendance à rebuter les voyageurs d’aller explorer l’est du Nicaragua.

Côté environnement, zone tropicale oblige, le Nicaragua n’est pas avare en espèces végétales (17 000, dont 5 000 non répertoriées) et animales (700 d’oiseaux notamment). Petit paradoxe amusant (façon de parler) : à l’origine de 0,03 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, le pays serait dans le top 5 des plus menacés par le changement climatique. Il est l’un des seuls à ne pas avoir signé l’accord de Paris sur le climat de 2016, l’estimant trop complaisant avec les principaux pollueurs (bon il y a aussi ces abrutis de Ricains qui n’en sont pas, mais pour des raisons différentes). Quand on voit que la dernière COP s’est tenue à Dubaï, et que la prochaine aura lieu à Bakou (Azerbaïdjan), difficile de ne pas donner raison au Nicaragua… En attendant, 55 % de son énergie est d’origine renouvelable. Qui dit mieux ?

4 Comments

  1. Perrot Isabelle

    Je vois quatre geais et les pattes d’une énorme araignée , sous une feuille à droite et à la droite du geai du bas.

    • Vadrouilleur

      Pour l’araignée je ne vois pas, mais c’est possible, elles aiment bien les bananiers. Oui 4 geais, pour l’anecdote j’étais tout content d’en avoir pris 3 d’un coup en photo, et en triant mes clichés le soir, je me suis aperçu qu’en fait j’en avais 4 (je n’avais pas repéré celui à moitié caché…) ! 🙂

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