Old Bank → Boquete – 10 min puis 30 min de bateau, 4 h 30 puis 1 h de bus
La monnaie officielle du Panamá est le balboa ฿, celle-ci étant indexée sur le dollar américain. Pour faire la conversion, c’est relativement simple, 1 ฿ = 1 $. D’ailleurs, le balboa n’existe que sous forme de pièces, de cinq centimes à 1 ฿ (qui ressemble beaucoup à notre pièce de 2 euros). Les billets ? Eh bien on utilise les dollars, c’te question…
Le sport national panaméen est le… baseball. Oui bon on est un peu aux États-Unis finalement ici… D’ailleurs certains des meilleurs joueurs du championnat américain viennent du coin.
Plus de 70% de la population est métissée espagnol / autochtone. Je n’ai de toute façon plus aucune chance de passer pour un local depuis l’Argentine, quelle que soit ma maîtrise de la langue.
L’artisanat à base de noix de tagua a la cote au Panamá : il s’agit d’un « ivoire végétal », à savoir la noix d’un palmier ayant la particularité de devenir extrêmement dure en séchant, et pouvant donc se sculpter avec précision. Un arbre à tagua produit entre 15 et 20 kilos de noix par an, soit le poids des défenses d’un éléphant adulte. Et l’arbre peut produire des fruits environ 50 ans. Donc un palmier planté = 50 éléphants sauvés. De toute façon il faut vraiment être le dernier des c***ards pour acheter encore des objets en ivoire…
Les maisons de retraite sont extrêmement rares au Panamá. Car les familles s’occupent de leurs vieux. Oui je sais, ça paraît dingue, mais cette noble tradition n’a pas encore complètement disparu de la surface de la planète. À noter que ce n’est pas une exclusivité panaméenne évidemment…
On fête deux fois l’indépendance dans le coin : de l’Espagne le 28 novembre ; et de la Colombie le 3 novembre. Et là vous vous dites : c’est ballot, deux ponts au mois de novembre, un peu naze. Mais rassurez-vous, c’est un pays tropical, il fait globalement beau et chaud toute l’année… Bizarrement on ne fête pas encore l’indépendance des États-Unis.
Au minimum, la distance séparant l’Atlantique du Pacifique est d’environ 50 km. En marchant bien, ça se fait dans la journée… Et non, le Canal ne passe pas exactement dans ce coin-là (mais pas très loin non plus), c’était finalement moins pratique.
D’ailleurs en parlant du Canal, celui-ci a inspiré un très chouette palindrome, « A man, a plan, a canal : Panama ». Grande classe. Bon ça marche moins bien en français…
Voilà. C’était vraiment très intéressant.
Note : les belles photos d’hier sont en ligne !





