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Medley caribéen

Old Bank

Petit tour aujourd’hui, particulièrement représentatif de ce que l’on peut faire sur une tranquille île des Caraïbes. Six touristes dans une barque, pilotée d’une main experte par Cap’tain Rodrygo, résident d’Old Bank depuis sept générations. Autant vous dire qu’il connaît bien le coin.

Commençons par aller observer quelques dauphins résidents, qui se complaisent à narguer les photographes amateurs qui les entourent. Et vas-y que je te montre un aileron. Et hop, un bout de queue quelques dizaines de mètres plus loin. Plaisant.

Un peu plus loin, le fond marin n’est guère distant que d’un mètre, et se couvre d’une belle prairie d’algues, arpentée de-ci de-là par une colonie d’étoiles de mer bien dodues.

Changement d’ambiance, la barque s’enfonce dans la mangrove, et remonte lentement un rio anonyme, à l’ombre des palétuviers. Quelques bouteilles en plastique traînent à droite à gauche, une triste constante dans la plupart des mangroves du monde. L’objectif : repérer les paresseux haut-perchés (ou bien, avec un peu de bol, en transit entre deux arbres). Pour différencier les deux espèces, j’ai appris que rien ne sert de compter les doigts, il suffit d’observer leurs visages souriants : deux doigts – grosse tête, trois doigts – p’tite tête. Nous en croiserons trois aujourd’hui. Plutôt haut-perchés. Une grosse tête et deux p’tites. Certains jours c’est plus. Parfois moins. En tout cas Rodrygo a l’œil.

Il y a un désormais un peu de route : direction les îles Zapatillas, au large, deux bouts de jungle cerclés de larges plages de sable doré, au milieu d’une superbe eau turquoise translucide. Difficile de se lasser de ces paysages de carte postale. Parfait pour une petite sieste à l’ombre d’un cocotier. Enfin façon de parler, car les morts par chute de noix de coco ne sont pas si exceptionnelles malheureusement. La légende veut que ces deux îlots oblongs soient les empreintes des pieds de Dieu lors de son arrivée sur Terre. Bon la logique voudrait que des empreintes soient plutôt creusées, mais avec Dieu allez savoir…

Enfin dernier arrêt, un petit jardin de corail un peu au milieu de nulle part, histoire de sortir masque et tuba. Alors évidemment, si vous avez la chance d’avoir déjà fait du snorkeling en Indonésie, ce récif aura du mal à tenir la comparaison. Mais si vous aimez la mer, difficile malgré tout de détacher les yeux de ces fonds colorés envahis d’une multitude de poissons tropicaux. La visibilité est bonne, et les coraux semblent en bonne santé. Que demander de plus ?

Retour à bon port, où les hamacs de la terrasse sur pilotis semblent désormais une excellent option pour déguster une piña colada devant le coucher du soleil. Oui on est bien d’accord, chienne de vie… Tchô les Caraïbes, on se revoit au Mexique !

4 Comments

  1. Perrot Isabelle

    Chouette les discussions, avec des locaux ou des touristes, tu nous raconteras !
    Ton espagnol se fait de plus en plus performant ?

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