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Et le livre fût

Heidelberg → Mayence (Mainz pour les intimes) – 95 km

L’imprimerie, ça vous parle un peu ? On imagine le vieux local en pied d’immeuble pour faire imprimer ses flyers de kermesse ou ses faire-part de mariage… Mais c’est surtout une invention extraordinaire qui a changé la face de l’humanité, rien que ça. Pendant fort fort longtemps, chaque livre était écrit exclusivement à la main. Chez nous c’était les moines copistes qui se chargeaient du job, et ce n’était clairement pas le métier le plus emballant du monde. On maîtrisait la xylographie, à savoir la reproduction d’une image à partir d’un support gravé, mais ce n’était pas non plus la panacée. Et puis voilà que débarque Gutenberg (plus précisément Johannes Gensfleisch zur Laden zum Gutenberg, mais c’était un peu galère pour la postérité), qui invente la presse à imprimer, celle-ci utilisant notamment des caractères mobiles en métal (ça pour le coup ce sont les Chinois qui avaient inventé le truc, rendons à Bi Sheng ce qui est à Bi Sheng). En 1451, un tout premier livre sort de la presse : un bouquin de grammaire latine, bon, le choix laisse à désirer… Ce ne sera qu’un début. Au XVIème siècle, 200 millions de livres seront imprimés, 500 millions au XVIIème, un milliard au XVIIIème. Assez vertigineux. L’impact ? Colossal. L’arrivée de la Renaissance tout d’abord. La naissance de la science moderne. L’expansion de l’école publique. La diffusion de la Réforme protestante. Le développement de l’individualisme (à travers la lecture). Et l’apparition des romans. La SF viendra plus tard.

Pourquoi je vous parle de ça me direz-vous ? Eh bien car ce bon vieux Johannes est né (et mort) ici, à Mayence. Il a même droit à un chouette musée, que j’ai eu l’occasion de visiter lors de ce même voyage scolaire de 5ème (une des rares photos réussies – cf. article précédent – était la toute première bible imprimée, sous cloche évidemment).

Sinon Mayence est jumelée à Dijon. Désolé pour mes lecteurs qui ne sont pas Bourguignons, l’information ne vous apporte sans doute pas grand-chose.

Sinon Marc Chagall a réalisé les vitraux de l’église Sankt Stephan (malheureusement pas vus, horaires non compatibles). Ils sont bleus, vous vous en doutez.

Sinon je suis aussi passé à Bensheim, presque sur ma route. Je me suis baladé là en 2nde, il y a donc 25 ans de cela (la ville est jumelée avec Beaune, où j’étais au lycée). C’est à Bensheim que j’ai pris mes premières cuites un peu sérieuse. À l’époque je ne m’intéressais pas vraiment à autre chose qu’à l’alcool et aux filles (aaah l’adolescence…). Et je crois qu’en prime je n’avais même pas d’appareil photo. Mon passage en ville ne m’a donc strictement rien évoqué. Mais c’est fort mignon !

4 Comments

  1. Matheus Wolff

    Bonjour Nicolei,
    Je suis Matheus, le Brésilien qui vous a servi au restaurant Lösch ! J’ai été très heureux de vous rencontrer, si ce n’était pas pour les clients ennuyeux, j’aurais aimé vous parler tout le temps ! Mais je suis content de trouver ton Blog, il est très sympa ! Je vous suivrai,
    Je vous souhaite un bon voyage et de bons moments !

    • Vadrouilleur

      Hi Matheus, it’s a pleasure to read you, I have now international followers, yeaaah ! 🙂 I hope you gonna enjoy your trip in Norway this summer, and maybe we will meet again somewhere in the world, it’s not that big !

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