Rio de Janeiro
Trois jours à Rio, c’est terriblement court. Et en même temps, c’est amplement suffisant. Car si, comme évoqué la veille, on s’y sent incroyablement vivant, il y est par contre difficile de réellement se détendre. Exemple tout à l’heure, où faute d’avoir pris le bon bus (j’ai appris à mes dépends qu’une même ligne peut proposer plusieurs variantes d’itinéraires, allez savoir pourquoi), je me suis retrouvé à la nuit tombante et sous la pluie en plein cœur du Centro, totalement désert un dimanche soir, à l’exception des nombreuses « ombres de la rue ». Rassurez-vous tout va bien, j’ai pu m’engouffrer dans la première bouche de métro venue, mais je me serais volontiers passé de cette poussée d’adrénaline gratuite.
Toujours est-il que Rio fait partie de ces rares villes-monde dont il est possible de citer (sans les connaître) le nom de plusieurs quartiers / points d’intérêt. Le Corcovado, la statue du Christ Rédempteur perchée sur sa montagne. La superbe plage d’Ipanema, dans les quartiers chics. Le Pain de Sucre (Pão de Açúcar), l’énorme monolithe de granit qui domine la baie. Pour les amateurs de foot, le mythique stade Maracanã. Et bien sûr Copacabana, sans doute l’une des plages les plus connues dans le monde.
Mais ces cinq noms ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Il faut bien sûr rajouter le Centro, entre hauts buildings et bâtiments coloniaux déliquescents. Les docks, réhabilités et assainis lors des Jeux Olympiques de 2016. Lapa, le quartier dédié à la vie nocturne, traversé par ses fameuses arches. Santa Teresa, le quartier bohême perché sur sa colline, à l’ambiance village. Entre les deux, les très (trop) photographiés escaliers de Selarón, indispensables au tableau de chasse de tout instagrameur qui se respecte. La plage de Flamengo, agrémentée de larges espaces verts. Les boutiques chics de Leblon. La vaste lagune Rodrigo de Freitas (juste Lagoa pour les intimes), au pied du Corcovado. L’élégant Jardim Botânico et ses cohortes de singes. Tijuca, un véritable reste de forêt atlantique au cœur de la ville, pour les plus braves (avec un risque non négligeable de tomber sur la version locale de Robin des Bois). Plus des musées en pagaille. Plus encore tout un tas de plages, au besoin. Plus quelques favelas « pacifiées » visitables, pour les amateurs de zoo humain. Bref, de quoi enchanter largement plus que trois jours… Et je ne vous parle même pas de la période de Carnaval en février !
Bon mais maintenant, je vais aller passer Noël tranquillement sur une petite île tropicale non loin. J’ai eu ma dose d’adrénaline. Pour le moment.















