Le Saint-Trop’ de l’hémisphère sud

Punta del Este

Vous me connaissez : le paraître, il n’y a que ça de vrai ! Je ne pouvais donc pas décemment faire l’impasse sur Punta del Este, LA station balnéaire sud-américaine où défilent starlettes et influenceurs dans l’espoir d’être paparazzés. Oui ? Je bluffe Martoni ? En effet. Mais même si l’on n’y va pas pour montrer son beau plumage, Punta reste une sympathique destination uruguayenne. A fortiori en début de saison (maintenant donc), lorsque les touristes n’y sont pas encore trop nombreux, et que les tarifs restent corrects.  

À l’extrémité orientale du Río de la Plata, la « pointe de l’est » nous propose deux ambiances particulièrement contrastées. Côté Río, la Playa Mansa, calme, abritée, saupoudrée de palmiers. Idéale pour bronzer des heures durant, tandis que notre progéniture s’amuse dans les eaux peu profondes (ceci dit les méduses semblent particulièrement nombreuses dans le coin, pas particulièrement envie d’aller faire trempette…). Côté Atlantique, la Playa Brava, qui porte bien son nom : les vagues y sont féroces, et le vent du large fait voltiger le sable fin. Idéale pour les amateurs de sports nautiques, windsurfeurs en tête. Au milieu, une forêt de tours résidentielles « de luxe » (comprendre : des T3 avec balcons hors de prix), des boutiques, un yacht club où parade un petit groupe de massifs lions de mer (et ça ils ont pas à Saint-Trop’, nananère !), quelques sculptures modernes (dont la célèbre « Main dans le sable », peut-être l’image la plus connue de l’Uruguay), et bien sûr un phare. Pour le vrai luxe, il convient cependant de quitter légèrement le rivage et de s’enfoncer dans la pinède : là se trouvent les villas Sotheby’s à 7 chiffres. Voire 8 si on paye en pesos. Petite précision supplémentaire : la ville est extrêmement propre et sûre. Finalement pas si fréquent en Amérique Latine.

En tout cas un petit séjour relaxant et tempéré, histoire de se préparer psychologiquement avant d’aller affronter la moiteur tropicale brésilienne.