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Un p’tit tour…

Almaty Bichkek – 6 h 30 de transports divers

… et puis s’en va déjà du Kazakhstan. Il faut dire qu’à la base, j’étais surtout venu jeter un œil aux montagnes du Kirghizstan (ou Kirghizistan, c’est comme qu’on veut) et aux cités mythiques de l’Ouzbékistan, les deux plus « touristiques » des pays en –stan (toute proportion gardée évidemment). Almaty, c’était un peu le bonus. Mais cela donne envie d’aller explorer le pays plus avant : au nord, Astana, la capitale futuriste perdue au milieu des steppes ; au sud, Turkestan, où l’on peut trouver le seul bâtiment historique dans ce pays de nomades, le sublime mausolée du mystique soufi Ahmed Yasavi ; ou encore loin à l’ouest, sur les berges de la Caspienne, la région du Manguistaou, réputée pour son incroyable désert sculpté et ses mosquées souterraines. Il m’aurait fallu pour ce faire quelques semaines de plus. Mais mine de rien, l’été est déjà bien entamé, et l’hiver tombe vite par ici. Par ailleurs, cela fait déjà sept mois que j’ai attaqué cette deuxième saison de Vadrouilles, et il va bientôt être temps de retourner poser un peu les valises en France pour une petite pause en bonne compagnie. Pas grave, ce sera l’occasion de revenir faire un tour dans le coin.

Pas vraiment de bilan à vous proposer, sur quatre jours, c’est un peu court. Néanmoins plutôt une bonne impression générale, visite d’une ville agréable entourée de paysages grandioses, une ambiance presque européenne, mais avec une bonne dose de dépaysement quand même. Une combinaison intéressante.

En attendant, j’ai franchi aujourd’hui la frontière entre le Kazakhstan et le Kirghizstan, une simple formalité : descente du bus, récupération des bagages, marche, un coup de tampon, ça y est, j’ai quitté le Kazakhstan, marche dans un no man’s land avec traversée de rivière (sur un pont je précise), un coup de tampon, ça y est, je suis au Kirghizstan, marche, remontée dans le bus (après une petite attente, il y avait plus de queue côté véhicules que côté piétons). La magie du passeport français a encore opéré. Même pas une question, rien. C’est presque trop facile.

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