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Ça sent la fin

Tokashiki

Une nouvelle journée sous une pluie torrentielle, qui n’aura cette fois même pas daigné s’interrompre un instant pour que je puisse aller me dégourdir les jambes. Il était donc écrit que je ne pourrais pas profiter des merveilles aquatiques des îles Kerama, ce sera pour une prochaine fois.

Et me voici presque au bout de ce séjour nippon. Qui se termine sur une note légèrement teintée d’amertume : ces deux semaines à Okinawa, le rêve de tout voyageur souhaitant mixer Japon et tropiques, n’ont pas vraiment été à la hauteur des espoirs placés en elles. Comme quoi une météo capricieuse peut faire toute la différence. Mais après tout, l’objectif ici était de me reposer un peu après quatre mois plutôt intenses : en ça, la pluie n’a fait que me donner un coup de pouce.

De cette longue traversée du Japon (58 jours, mon record de durée sur ces vadrouilles), on peut distinguer trois périodes : les quinze premiers jours en famille, pour un « best-of » bien rempli de Honshū, à coup de mégalopoles fourmillantes, de temples fascinants, de jardins millimétrés, de châteaux légendaires, et même d’une belle carte postale du mont Fuji ; ensuite trois grosses semaines à travers l’ouest de Honshū puis Kyushu, à la découverte d’un Japon moins touristique et plus nature, en quête d’incroyables randonnées dans de denses forêts ou sur des volcans fumants, de délicieux onsen en guise de récompenses, et même de bonnes doses d’émotions dans des lieux profondément marqués par l’histoire ; enfin quinze jours dans la moiteur des tropiques, à écouter tomber la pluie.

Évidemment à tout cela on peut rajouter une gastronomie à se damner, enfin pour qui aime, les goûts ne sont finalement pas si simples, souvent délicats et déroutants, même si un bon ramen plaira au plus grand nombre ; des japonais souriants, accueillants, polis, mais particulièrement mauvais en anglais, limitant les conversations approfondies ; une incroyable facilité dans les transports et l’organisation du voyage, surtout après des pays un poil plus ardus comme l’Inde ou le Népal ; un coût de la vie extrêmement raisonnable en terme de rapport qualité-prix, l’avantage d’un yen au plus bas ; et globalement cet espèce de « je-ne-sais-quoi » qui fait que l’on se sent bien au Japon, à la fois dépaysé mais serein, avec le sentiment qu’ici il ne peut rien nous arriver de mal, si ce n’est peut-être un petit tremblement de terre… J’étais déjà emballé après mon passage éclair en 2014. Je suis désormais conquis.

Note : pas de photos vu le programme de la journée, vous l’aurez compris…

4 Comments

  1. Jean-Marie Perrot

    Tu ne seras un grand spécialiste du Japon seulement après y être retourné pour visiter le nord de Honshu et Hokaido !

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