Menu Fermer

L’île-forêt

Kagoshima Yakushima – 4 h de ferry

Princesse Mononoké (Hayao Miyazaki, 1997), ça vous parle ? L’histoire d’une jeune guerrière élevée par des loups, qui tente vaille que vaille de préserver sa fantastique forêt des appétits imbéciles de l’humanité. Eh bien cette forêt, je suis en plein dedans. Enfin, en bordure pour le moment…

Yakushima est une petite île circulaire extrêmement montagneuse et boisée. C’est d’ailleurs ici que l’on trouve le point culminant de Kyushu (1 935 m), distante d’une centaine de kilomètres. À part une mince bande côtière où sont massés les 14 000 habitants, l’intégralité de l’île est recouverte d’une épaisse forêt pluviale, que l’Unesco a décidé d’inscrire sur son précieux patrimoine mondial. Il tombe ici en moyenne 4 650 mm d’eau par an (en gros 4 fois plus qu’à Brest…), autant vous dire qu’il est inutile d’espérer faire sécher une lessive dehors. Ce microclimat a permis le développement d’une végétation extrêmement dense et diversifiée, avec notamment plusieurs centaines d’espèces de mousse. Ainsi que des imposants cèdres japonais, certains étant plurimillénaires.

À part quelques sentiers balisés qui s’enfoncent dans la montagne, le cœur de l’île est donc vierge de toute trace humaine, ce qui est plutôt rare de nos jours. Et c’est dans ce majestueux sanctuaire que Miyazaki aurait puisé l’inspiration pour donner vie à la forêt de Princesse Mononoké. Je n’en ai eu pour le moment qu’un petit aperçu prometteur, mais je vais bien évidemment tenter d’aller arpenter un peu plus ces sentes glissantes. Entre deux averses.

8 Comments

  1. Jean-Marie Perrot

    Il pleut tout le temps et les cours d’eau que tu nous montres sont ridiculement petits !
    A moins que ce soit la végétation qui pompe tout l’élément liquide !

    • Vadrouilleur

      Eh bien déjà il y en a partout, ils ont un débit impressionnant, et surtout ils ne font jamais plus de 10-15 km avant de se jeter dans l’océan, ils sont donc plutôt conséquents je trouve ! 🙂

  2. P'pa

    Je ne pourrai pas t’aider à l’identification des serpents japonais. Sinon, on sent bien la présence de l’eau dans tes photos.

Répondre à Jean-Marie Perrot Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *