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Japan Express

Tokyo → Hakone → Kanazawa (→ Takaoka) → Osaka (→ Himeji) → Kyoto (→ Nara)

Allez, c’est reparti. La famille a rembarqué dans l’avion, direction Charles-de-Gaulle. Et me voici à nouveau seul devant mon clavier après 17 jours à m’improviser guide touristique. Même si j’ai dû un peu perturber mes routines de cowboy solitaire, ce n’était que du bonheur de promener à travers le Japon mon petit groupe de voyageurs de 11 à 77 ans. Résumé succinct.

Samedi. Pancarte à la main, je récupère tout le monde à Narita. Après un jour de voyage et sept heures de décalage horaire, on sent qu’il va falloir y aller mollo pour commencer. Une plongée dans la foule du week-end à Asakusa tiens (temple bouddhiste géant et ustensiles de cuisine), pas mal pour prendre le pouls de Tokyo. Puis un petit izakaya familial non loin de la maison, et tout le monde au lit.

Dimanche. Après une bonne nuit de sommeil, il est temps de passer aux choses sérieuses : cap à l’ouest pour scotcher un temps sur le ballet de Shibuya crossing (célèbre carrefour), s’émerveiller de la sérénité du Meiji-jingū (sanctuaire shinto), regarder les beautiful people parader sur Omotesando (avenue bordée de boutiques de luxe), admirer les lumières de la ville du haut du Tokyo Metropolitan Building (mairie de 300 m de haut), et déambuler sous les néons clinquants de Shinjuku (quartier de divertissements nocturnes).

Lundi. Journée musées ludiques sur l’île artificielle d’Odaiba : expériences scientifiques au Miraikan, puis expériences sensorielles au Team Labs Planets (musée d’art 2.0). En bonus sur la route, une statue de la liberté et un robot géant avec une corne. Les joies du Japon.

Mardi. Démarrage avec le Tokyo National Museum, pour une rétrospective complète de l’art nippon. Plus traditionnel, mais non moins superbe. Et pour se dégourdir les jambes après avoir piétiné devant des chefs-d’œuvre, rien de tel qu’une longue balade dans les ruelles préservées de Yanesen, l’un des rares quartiers de la métropole ayant échappé à la modernité. Pour finir à Akihabara, au paradis des gashapon (machine à pièces distribuant des jouets aléatoires dans des capsules) et des bars à hôtesses. Un bon premier aperçu de la plus grande ville du monde.

Mercredi. Cap sur la campagne, à Hakone-Yumoto. Deux heures de train sont nécessaires pour sortir de l’agglomération et retrouver de la (superbe) verdure. Il pleut copieusement, le temps idéal pour aller se prélasser dans un onsen (bain thermal). Sauf que la version traditionnelle n’est pas mixte et se pratique à poil, direction donc un onsen plus familial, avec maillots et options de baignade diverses : dans du vin, du café, du saké, du thé vert… Ils sont fous ces japonais.

Jeudi. Une journée pour illustrer à merveille « l’important n’est pas le but mais le chemin ». Un train original qui roule dans les deux sens sur un même trajet. Un funiculaire. Un téléphérique. Un bateau-pirate. Un peu de marche. Et un ultime bus tournicotant pour boucler la boucle. Avec en prime un superbe musée d’art moderne, des fumerolles soufrées, des œufs noirs, et d’incroyables vues sur le célébrissime mont Fuji.

Vendredi. En transit. Retour provisoire à Tokyo pour grimper dans un shinkansen, le fleuron des trains japonais, qui ridiculise aimablement notre TGV. Arrivée 500 km plus loin et 1h45 plus tard à Kanazawa. Il se fait déjà tard, mais une dose quotidienne de découvertes est nécessaire. Tiens, pourquoi pas un ancien quartier de samouraïs.

Samedi. Arpentage en règle de la relativement peu touristique Kanazawa (grand bien lui fasse). Un vrai marché aux poissons à l’ancienne pour le petit déjeuner. Un château féodal moult fois détruit et moult fois reconstruit. L’un des trois plus beaux jardins du Japon, rien que ça. Et un ancien quartier de geishas au soleil couchant. Plus une geisha brièvement aperçue, histoire de dire.

La moitié du séjour, déjà ! La suite demain alors…

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