Hong-Kong
Déambulations aujourd’hui dans Kowloon, la partie continentale de la métropole, où je réside. L’île de Hong-Kong est plutôt dédiée à la finance, et les tours géantes qui s’y trouvent sont souvent les sièges sociaux de multinationales. Mais la péninsule de Kowloon est majoritairement commerciale et résidentielle, le quartier de Mong Kok notamment nous régalant avec la plus forte densité humaine au monde. Dans ce quadrillage de rues au cordeau, de part et d’autre de l’interminable Nathan Road, l’artère principale, il est globalement possible d’acheter tout ce que vous pouvez imaginer acheter.
On retrouve bien sûr l’intégralité des grandes enseignes classiques, souvent regroupées dans de gigantesques centres commerciaux clinquants. Les prix y sont globalement les mêmes que partout ailleurs, légèrement modulés en fonction du taux de change (donc par exemple ici un peu plus cher qu’en Europe, le dollar hongkongais se portant plutôt bien).
Mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. Car on trouve aussi des milliers de petites boutiques indépendantes, en pied d’immeubles ou rassemblées dans des malls plus intimistes. Et celles-ci vendent absolument tout et n’importe quoi. Comme souvent en Asie, elles sont généralement concentrées par thématiques, sur une rue ou deux, pratique. Ainsi aujourd’hui j’ai par exemple croisé la route des appareils électroniques, des articles de sport (avec à chaque fois la version « officielle » d’un produit et ses contrefaçons plus ou moins bien faites, selon vos moyens), et des animaleries. Pour cette dernière catégorie, 4 types de magasins : les chats/chiens, généralement bébés, présentés dans d’immaculées boîtes de plexiglas, avec des prix parfois exorbitants, proportionnels à la mignoncité de l’animal ; les lapins/hamsters/souris ; les poissons ; et bien sûr les accessoires.
Enfin, comme si ça ne suffisait pas, on trouve aussi des marchés un peu partout. Évidemment des halles gigantesques, avec poissons, viandes, fruits et légumes. À noter qu’ici les fruits sont plutôt des mets de luxe, j’ai rencontré des melons à 25 euros pièce, nettement plus cher que le jambon et le porto. On croise aussi des marchés un peu « fourre-tout » dans certaines rues, et à l’inverse certains sont ultraspécialisés, par exemple j’ai fait un saut à celui de jade (bijoux et figurines taillés dans cette belle pierre verte), celui aux fleurs, ou encore celui aux oiseaux. Plutôt déprimant ce dernier, j’avais désespérément envie d’ouvrir toutes les cages.
Et maintenant une question me taraude : avec une telle profusion de marchandises, et des appartements si réduits (l’immobilier est horriblement inabordable ici), où les Hongkongais rangent-ils leurs achats ?




















On est bien loin des sommets himalayens.
Oui ils n’ont pas encore ouvert de centres commerciaux là-haut, mais connaissant l’humanité, ça arrivera bien un jour…
Ils revendent et ça recircule….
Acheter d’occasion ? Sacrilège !